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Fâché, le Parlement vaudois reporte le débat sur la politique pénitentiaire

Béatrice Métraux, ici avec ses collègues du Conseil d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard et Jacqueline de Quattro, s'est fait infligé un camouflet au Grand Conseil, qui, vexé, n'a pas voulu débattre des questions pénitentiaires. [Jean-Christophe Bott]
Béatrice Métraux, ici avec ses collègues du Conseil d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard et Jacqueline de Quattro, s'est fait infliger un camouflet au Grand Conseil, qui, vexé, n'a pas voulu débattre des questions pénitentiaires. - [Jean-Christophe Bott]
Les députés vaudois devaient débattre mardi des questions pénitentiaires. Mais pris de vitesse par Béatrice Métraux qui prévoyait une conférence de presse sur le sujet jeudi, ils ont annulé le débat.

Le Grand Conseil vaudois a reporté mardi son débat sur la politique pénitentiaire à la suite d'une motion d'ordre. La majorité des députés n'a pas apprécié l'annonce par la ministre Béatrice Métraux d'une conférence de presse jeudi sur ce sujet sensible.

Par 71 voix contre 49 et 7 abstentions, les députés ont infligé un camouflet à la conseillère d'Etat écologiste. L'auteur de la motion, le PLR Jean-Marie Surer a jugé "pas admissible" que le Grand Conseil doive débattre deux jours avant que les informations soient délivrées en primeur à la presse. "C'est fort de café", a-t-il lancé.

Malaise dans la méthode Métraux

Malgré la défense des choix de Béatrice Métraux par les Verts et les socialistes, le Grand Conseil a suivi ceux qui dénonçaient "un certain malaise" dans la méthode suivie par la conseillère d'Etat.

Cette dernière s'est bornée à faire part de "son étonnement" devant la colère de certains députés.

ats/sbad

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