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Le canton de Neuchâtel investit pour enseigner les métiers du futur

Pour ce projet, le CPLN aura bientôt à disposition une nouvelle halle entièrement dédiée à l’automation. [RTS - Gaël Klein]
Le canton de Neuchâtel investit pour enseigner les métiers du futur / Le Journal du matin / 2 min. / le 9 février 2017
Une "usine 4.0" en miniature va ouvrir à la fin de l'été dans le canton de Neuchâtel. L'objectif est de simuler la production de demain pour pouvoir enseigner les dernières technologies de robotique et d’industrialisation.

Ce laboratoire des métiers du futur va être créé conjointement par le Centre professionnel du Littoral neuchâtelois (CPLN) et la société SMC, leader mondial dans l’automatisation.

Si les industriels en sont bien conscients depuis quelques années, la nouvelle révolution 4.0 - qui introduit l’internet et le numérique à tous les échelons de la société - trace aussi sa route chez les responsables politiques.

"Une nouvelle formation tournée vers l'avenir"

Et Neuchâtel veut continuer sur la voie d’une culture industrielle d’excellence en proposant une formation technique de haute qualité à tous les niveaux. "Ce partenariat public-privé nous permet, avec des investissements qui sont supportables pour nous canton de Neuchâtel, d'offrir aux jeunes une nouvelle formation, innovante, tournée vers l'avenir", souligne la conseillère d’Etat Monika Maire-Hefti.

Pour ce projet, véritable outil de simulation de l’usine du futur, le CPLN aura bientôt à disposition une nouvelle halle entièrement dédiée à l’automation. Il disposera de 13 stations connectées entre elles, auxquelles il faut ajouter plusieurs robots - le tout bénéficiant d’une gestion informatique.

"Prendre le train qui passe maintenant"

"Cette nouvelle 'automation academy' fait partie des compétences qu'on veut développer", explique directeur de l'Ecole technique du CPLN Cédric Bassin. "L'industrie 4.0, c'est un train qui passe maintenant. Si on ne le prend pas, on l'aura loupé. Pour nous, ça veut dire beaucoup de travail collaboratif entre les différentes formations. La seconde étape, c'est sûrement l'émergence de nouveau métiers."

Et avec ce nouvel outil didactique, le CPLN entend bien devenir un acteur régional incontournable de la réflexion entre industrie 4.0 et formation professionnelle.

Gaël Klein/oang

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