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Escroquerie à 3 millions de francs dans le milieu de la prostitution à Genève

GE: un escroc recrutait ses victimes dans le milieu des salons de massage
Un escroc recrutait ses victimes dans le milieu des salons de massages genevois / 19h30 / 2 min. / le 17 décembre 2013
Un homme a été placé en détention provisoire pour avoir soutiré quelque 3 millions de francs à une vingtaine de personnes dans le milieu des salons de massages érotiques à Genève, a appris la RTS mardi.

Un homme de nationalité italienne vivant dans le canton de Genève depuis plusieurs années a été placé en détention provisoire pour avoir soutiré de grosses sommes d’argent à une vingtaine de personnes en échange d’investissements immobiliers fictifs, a appris mardi la RTS.

Ce quadragénaire sévissait dans le milieu des salons de massage érotiques. Il proposait notamment ces investissements à des prostituées.

Une vingtaine de plaintes

Au total, une vingtaine de personnes ont porté plainte depuis 2012. Le préjudice a été estimé à près de 3 millions de francs. Le Ministère public genevois n'exclut pas que d'autres plaintes soient déposées dans les prochaines semaines. L’argent confié a été dépensé.

Les victimes de cette escroquerie dite "de cavalerie" sont d'origine plutôt modeste, de nationalités suisse et française.

Annabelle Durand/vkiss

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Le système de la cavalerie

La cavalerie est un processus financier où de nouveaux emprunts servent sans cesse à rembourser les emprunts antérieurs. Une forme d'abus de confiance ou d'arnaque fréquemment utilisée. Le système s'écroule lorsque l'emprunteur n'obtient pas un nouveau prêt: il sait alors qu'il ne pourra pas rembourser l'emprunt précédent et les personnes abusées sortent du bois et portent plainte.

Précédent en début d'année

En début d’année, un couple comparaissait devant la justice américaine pour avoir vendu à des Suisses des certificats de dépôt en promettant des taux d'intérêts beaucoup plus élevés que dans des banques classiques. Les millions de francs soutirés n’ont jamais été retrouvés. Les escrocs risquent des peines d’emprisonnement de plusieurs années.