Les Romanches viennent de créer un groupe parlementaire à Berne pour mieux défendre leur langue et leur culture. Ce groupe est soutenu par plus de 50 élus issus de tous les partis politiques, comme Christophe Darbellay ou Christoph Blocher.
Ils sont quatre sur les 7 conseillers nationaux et aux Etats grisons. Et selon le PDC Martin Candinas, président de ce tout nouveau groupe parlementaire, les Romanches sont oubliés à Berne.
Du romanche à la tribune
Plus de 50 parlementaires fédéraux ont déjà rejoint ce groupe. Parmi eux, Dominique de Buman, président d'Helvetia Latina qui défend la présence des latins dans l'administration fédérale.
On estimait en 2000 que le romanche était parlé par 0,5% de la population suisse, soit un peu plus de 35'000 personnes (63,7% pour l'allemand, 20,4% pour le français et 6,5% pour l'italien).
Vincent Bourquin/vkiss
Les personnalités romanches
La défense du romanche passe aussi par des personnalités qui l'incarnent. C'est le cas de la chancelière de la Confédération Corina Casanova.
Eveline Widmer-Schlumpf, elle le comprend, mais ne le parle pas.
Martin Candinas pourrait être l'une de ses personnalités, car son nom est évoqué pour remplacer Christophe Darbellay à la tête du PDC.