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Les Etats-Unis ont bombardé un convoi militaire lié au régime syrien

Des bombes prêtes à être installées sur un avion américain.
Des bombes prêtes à être installées sur un avion américain.
Des avions américains ont bombardé jeudi un convoi militaire lié au régime syrien, jugé menaçant pour des forces rebelles soutenues par les Etats-Unis près de la frontière jordanienne.

Le convoi bombardé "n'a pas répondu" aux avertissements visant à l'empêcher "de s'approcher trop près de forces de la coalition à At-Tanf", un camp de rebelles syriens soutenus par les Etats-Unis et leurs alliés, a indiqué un responsable américain sous couvert d'anonymat.

"Nous n'avons pas frappé tout le convoi, seulement certains véhicules de tête", a-t-il précisé, expliquant qu'un tank et un bulldozer avaient été touchés, sans pouvoir dire s'ils appartenaient à des troupes de l'armée régulière syrienne ou à des milices alliées du régime.

Avant le bombardement, les avertissements ont été donnés notamment via la ligne de communication spéciale mise en place avec la Russie, alliée du régime syrien, pour éviter les incidents entre avions russes et avions de la coalition dans le ciel de la Syrie, toujours selon ce responsable.

"Tirs d'avertissement"

Pour tenter d'arrêter le convoi, les avions ont fait également "une démonstration de force" et ont procédé à "des tirs d'avertissement", a-t-il affirmé.

Il s'agit selon lui d'un incident ponctuel qui n'indique pas de changement dans la stratégie de la coalition qui ne combat que les djihadistes en Syrie.

Les Etats-Unis et la coalition ne bombardent pas les forces liées au régime syrien, à l'exception du bombardement de la base aérienne d'Al-Chaayrate début avril par les Etats-Unis suite à une attaque chimique imputée au régime.

afp/ap/mre

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La Turquie prête à d'autres campagnes en Syrie

La Turquie n'hésitera pas à mener de nouvelles opérations comme celle appelée Bouclier de l'Euphrate dans le nord de la Syrie ou à riposter si elle estime être face à une menace des milices kurdes YPG, a annoncé jeudi le président Recep Tayyip Erdogan.

En cas de menace, la Turquie "exercerait ses droits dans le cadre des règles d'engagement", sans consulter personne, une allusion claire aux YPG, soutenues par les Etats-Unis et considérées par Ankara comme
l'extension syrienne des séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PPK).