Le 21 septembre 2016, un bateau de pêche avec 450 migrants à bord avait chaviré au large de la ville portuaire égyptienne de Rosette, selon le témoignage de survivants.
Dimanche, 56 personnes ont été jugées coupables par la cour criminelle de Rosette de meurtre, négligence, utilisation d'une embarcation à des fins illégales et organisation de migration illégale. Une personne a été acquittée de ce verdict qui est susceptible d'appel, selon une source judiciaire qui a requis l'anonymat.
Nouvelle loi contre les passeurs
La plupart des rescapés étaient égyptiens, mais il y avait aussi des Soudanais, des Erythréens, des Syriens et un Ethiopien, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Le drame a conduit le Parlement égyptien à adopter un mois plus tard une loi contre les réseaux de passeurs. Elle prévoit des peines de prison et des amendes pour les personnes reconnues coupables de trafic d'êtres humains ou ayant servi d'intermédiaires.
agences/hend