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La Grèce ouvrira son premier "hotspot" pour les migrants à Lesbos

Des réfugiés arrivent sur l'île de Lesbos, en Grèce, le 9 octobre, après avoir traversé la mer Egée depuis la Turquie. [SOOC - Nick Paleologos]
Des réfugiés arrivent sur l'île de Lesbos, en Grèce, le 9 octobre, après avoir traversé la mer Egée depuis la Turquie. - [SOOC - Nick Paleologos]
La Grèce s'est engagée samedi auprès de ses partenaires européens à ouvrir sous dix jours à Lesbos son premier centre d'accueil et d'enregistrement des migrants ("hotspots").

Ces assurances ont été fournies par le gouvernement grec lors d'entretiens avec le commissaire européen aux questions migratoires, Dimitris Avramopoulos, et le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn, dont le pays assure la présidence de l'UE.

Les engagements grecs prévoient à terme la création de 5 "hotspots" sur les îles de Lesbos, Kos, Samos, Chios et Léros.

Aide financière et logistique

Le premier de ces centres d'accueil et d'enregistrement, destinés à opérer le tri entre réfugiés et migrants économiques, ouvrira "d'ici 10 ours" à Lesbos, l'île d'Egée orientale qui concentre le plus grand nombre d'arrivées, a précisé Jean Asselborn. Il a rappelé que l'UE "est prête à fournir une aide financière et logistique" à la Grèce pour faire fonctionner ces installations.

Plus de 400'000 arrivées ont été recensées en Grèce depuis janvier. Les plans européens prévoient la "relocalisation" dans les autres Etats-membres de 70'000 réfugiés.

ats/jvia

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Discussions avec la Turquie

Athènes a aussi indiqué avoir entamé des discussions avec la Turquie pour tenter de mieux maîtriser les flux migratoires. Cette coopération bilatérale est soutenue par l'Union européenne, qui dit toutefois "ne pas avoir de plan précis" en la matière. L'UE négocie aussi "un plan d'action" avec la Turquie pour tenter de maîtriser les flux.

Davantage de réfugiés à l'approche de l'hiver

Le nombre de réfugiés arrivant sur les îles grecques a fortement augmenté au cours de la semaine écoulée, avec un rythme de 7000 par jour contre 4500 par jour fin septembre, a annoncé vendredi l'Office international pour les migrations (OIM).

L'OIM estime que cette augmentation pourrait être liée à la perspective de voir les conditions météorologiques se détériorer à l'approche de l'hiver, ce qui rendra la traversée de la mer Méditerranée au départ de la Turquie encore plus périlleuse.