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Israël poursuit la colonisation malgré les tensions avec les Palestiniens

L'État hébreu a validé mercredi la construction de 200 nouveaux logements à Jérusalem-Est, malgré le contexte très tendu. La communauté internationale suit l'évolution avec préoccupation.

Israël a approuvé mercredi la construction de 200 nouveaux logements à Jérusalem-Est, la partie palestinienne occupée et annexée de la ville sainte, passant outre la réprobation internationale contre la poursuite de la colonisation qui contribue à l'actuelle escalade des tensions.

Les Etats-Unis ont une nouvelle fois critiqué, mercredi, leur allié israélien à propos de la poursuite de la colonisation à Jérusalem-Est.

Les violences se sont poursuivies, avec l'incendie d'une mosquée en Cisjordanie occupée et le jet d'un cocktail Molotov sur une synagogue désaffectée dans une localité arabe du nord d'Israël mardi.

Discussions jeudi à Amman

L'escalade fait redouter une troisième Intifada, du nom des deux soulèvements populaires palestiniens qui ont fait des milliers de morts de 1987 à 1993 et de 2000 à 2005.

La nouvelle escalade des tensions doit être au coeur des discussions prévues jeudi à Amman entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le président palestinien Mahmoud Abbas.

agences/fb

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La France votera à son tour

Les perspectives de reprise des efforts pour résoudre un conflit vieux de plus de 60 ans ont rarement paru plus sombres.

Dans ce contexte, la chambre des députés française procédera le 28 novembre, après le Parlement britannique le mois dernier, à un vote non contraignant mais très symbolique sur un texte invitant Paris à reconnaître l'Etat palestinien.

134 pays dans le monde, dont la Suède le 30 octobre, ont déjà reconnu la Palestine comme un Etat.

La France a promis de reconnaître elle aussi «le moment venu», selon la formulation avancée fin août par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, un État palestinien.

Israël ne coopérera pas avec l'Onu

Israël ne participera pas à la commission d'enquête de l'ONU sur la guerre à Gaza cet été, a annoncé, mercredi, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.

Cette décision a été prise en raison de "l'hostilité obsessionnelle contre Israël de cette commission et des propos de son président contre Israël et ses dirigeants", a-t-il précisé.

La commission est chargée d'enquêter sur les violations des lois humanitaires internationales et des droits de l'Homme commises durant le conflit.

La guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens, du 8 juillet au 26 août, a fait 2 143 morts côté palestinien et 71 côté israélien.