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Le tireur de Paris est toujours activement recherché

La police recherche toujours activement le tireur. [CHRISTOPHE KARABA]
La police recherche toujours activement le tireur. - [CHRISTOPHE KARABA]
Suite aux fusillades de lundi à Paris, un suspect âgé de 35 à 45 ans est toujours activement recherché alors que des analyses ADN confirment la piste du tireur unique.

Des analyses ADN ont confirmé l'hypothèse d'un tireur unique à l'origine des fusillades lundi à Paris au siège du journal "Libération" et à la Société Générale dans le quartier d'affaires de la Défense, a indiqué mercredi à l'AFP le procureur de Nanterre, Robert Gelli.

Il s'agirait également du même homme qui a pris en otage un automobiliste le même jour vers l'avenue des Champs-Elysées. (lire: Chasse à l'homme à Paris après des coups de feu et une prise d'otage)

Toujours activement recherché

La police recherchait toujours activement mercredi le tireur. Pour l'identifier, elle compte sur la diffusion la veille d'une nouvelle photo, mais aussi sur les analyses d'ADN et les centaines de réponses à l'appel à témoins lancé la veille.

La brigade criminelle de la police judiciaire (PJ) avait déjà reçu et pris en compte mardi soir 692 appels. (lire: A Paris, la police poursuit sa traque du forcené qui a ouvert le feu lundi). Plus de 270 renseignements sont "en cours d'exploitation", selon la police parisienne.

Trois personnes ont été conduites dans des commissariats pour des "vérifications complémentaires", mais aucun de ces contrôles n'a donné lieu à une garde à vue.

afp/pb

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Le parcours du suspect à Paris

Le suspect âgé de 35 à 45 ans, de type européen, est soupçonné d'être l'auteur d'une agression vendredi au siège de la chaîne d'information en continu BFMTV.

Lundi, armé d'un fusil, l'homme a grièvement blessé un assistant-photographe dans le hall du quotidien "Libération", puis a déchargé son arme sur la façade d'une banque dans le quartier des affaires de La Défense.

Dans la foulée, un automobiliste a témoigné qu'un "individu armé l'avait pris en otage" pendant près de 20 minutes, le contraignant à le déposer aux Champs-Elysées.