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Le président italien annonce la date des législatives anticipées

Le président italien Giorgio Napolitano a annoncé samedi la date des élections législatives anticipées, au lendemain de la démission de Mario Monti. [Tiziana Fabi]
Le président italien Giorgio Napolitano a annoncé samedi la date des élections législatives anticipées, au lendemain de la démission de Mario Monti. - [Tiziana Fabi]
Au lendemain de la démission du Premier ministre Mario Monti, le président Giorgio Napolitano a dissous les chambres du Parlement, ouvrant la voie à des élections anticipées qui auront lieu les 24 et 25 février.

Les élections législatives anticipées en Italie auront lieu les 24 et 25 février, a annoncé samedi le gouvernement dans un communiqué. Le président italien Giorgio Napolitano avait dissous en fin d'après-midi les deux chambres du parlement, une mesure qui avait fait suite à la démission, vendredi, du chef du gouvernement Mario Monti.

Avec cette démission, la campagne pour les législatives est officiellement ouverte, mais le suspense pourrait durer jusqu'à dimanche quant à une éventuelle candidature du "Professeur" Mario Monti, encouragé par ses partenaires européens, les milieux d'affaires et l'Eglise à se lancer dans la bataille politique.

Mario Monti sous pression

Giorgio Napolitano a rappelé que la législature avait été "un peu écourtée" par le retrait de Mario Monti, et a rendu hommage à "un chef de gouvernement faisant autorité et capable".

Dans une Italie en récession et toujours vulnérable en cas de nouvelle tempête sur l'euro, l'ex-commissaire européen fait l'objet d'intenses pressions pour se présenter aux législatives à la tête d'une coalition qui regrouperait les ex-démocrates chrétiens et les laïcs du "Mouvement vers la Troisième République".

Le "Professeur" devrait annoncer ses intentions dimanche matin lors de sa "conférence de presse de fin d'année". Selon de nombreux observateurs politiques, l'hypothèse d'une candidature reste très incertaine.

afp/ptur

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Face à Mario Monti, l'inusable Silvio Berlusconi

S'engager directement dans la course aux législatives signifierait pour Mario Monti affronter Silvio Berlusconi, de nouveau en campagne depuis début décembre pour faire remonter dans les sondages son parti PDL, tombé à 15/20% dans les sondages.

Le magnat des télévisions avait proposé à Mario Monti de lui céder la place à la tête d'une coalition de centre-droit incluant le PDL, mais, selon lui, le "Professeur" n'a même pas daigné lui répondre.

La rupture entre les deux hommes est totale et le Cavaliere multiplie les critiques acerbes contre l'exécutif sortant, soumis, selon lui, aux diktats d'une Allemagne "hégémonique en Europe".