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Centrales nucléaires suisses épargnées

La centrale bernoise de Mühleberg est de la même génération que celle de Fukushima, au Japon. [Gaëtan Bally / Keystone]
La centrale bernoise de Mühleberg a connu le seul événement classé un, sur une échelle de 7. - [Gaëtan Bally / Keystone]
Les centrales nucléaires suisses n'ont subi aucun arrêt automatique en 2011. En tout, 31 incidents ont été enregistrés, dont un seul a atteint le niveau 1 de l'échelle internationale (de 0 à 7), les autres stagnant à zéro. C'est un quart de moins que l'année précédente.

Le seul événement classé 1 a touché la centrale de Mühleberg (BE), a indiqué mardi l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Il a concerné une obstruction potentielle de la prise d'eau du système d'urgence en cas de crue extrême.

L'exploitant de la centrale nucléaire - les Forces motrices bernoises - a dû procéder à l'arrêt et au rééquipement de l'installation avant la date de révisions prévue. Pour le reste, onze événements sans gravité ont frappé la centrale de Leibstadt (AG), sept les réacteurs 1 et 2 de Beznau (AG), cinq Gösgen (SO) et trois autres Mühleberg. Les installations nucléaires de l'Institut Paul Scherrer (IPS) ont subi trois incidents et le réacteur de recherche de l'EPFL un seul.

Une bonne année

L'instance de surveillance considère que 2011 a été une bonne année sur le plan de la sécurité. Aucun incident n'a porté atteinte à la sécurité de la population.

Les inspections courantes combinées aux contrôles qui ont suivi la catastrophe de Fukushima ont prouvé que les installations sont en bon état sur le plan de la sécurité, assure l'IFSN. Les résultats complets seront publiés dans le rapport annuel de surveillance, d'ici l'été. Une partie des analyses est encore en cours.

Les exploitants ont jusqu'au 31 mars pour présenter à l'IFSN les preuves de la maîtrise d'un fort séisme combiné à la rupture des barrages dans la zone d'influence de la centrale nucléaire. Les rejets de substances radioactives dans l'environnement via les eaux usées et l'air d'évacuation des installations nucléaires sont restés l'an dernier largement au-dessous des valeurs fixées dans les autorisations, d'après l'Inspection.

ats/cab

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