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La justice lausannoise veut expulser les migrants qui occupent une école

Vue de l'ancien collège de Petit-Vennes que des migrants occupent depuis le mois d'août ce vendredi 18 septembre 2015 à Lausanne.
Vue de l'ancien collège de Petit-Vennes que des migrants occupent depuis le mois d'août ce vendredi 18 septembre 2015 à Lausanne.
Les migrants qui occupent depuis la fin août une école à Lausanne ont jusqu'à mardi prochain à midi pour évacuer les lieux, a décidé vendredi le président du tribunal d'arrondissement de Lausanne.

"Nous sommes sous le choc", a déclaré un membre du Collectif des Jean Dutoit, confirmant une information de 24Heures. "Nous nous attendions à une décision sévère, mais jeter 100 personnes à la rue en 4 jours, ça nous paraît impossible", a-t-il ajouté. 

Plus tôt dans la journée, le président du tribunal avait tenu audience dans la cour de l'établissement de la route de Berne 50 qui doit être transformé en garderie.

Jusqu'au 25 septembre pour quitter les lieux

L'avocat de la Ville de Lausanne avait laissé aux occupants jusqu'au vendredi 25 septembre pour quitter les lieux. Les migrants, réunis dans le Collectif des Jean Dutoit, avaient demandé de pouvoir y passer l'hiver.

L'ancien collège est actuellement occupé par une centaine de personnes. Une bonne partie d'entre elles sont des migrants qui occupaient auparavant le jardin du Sleep-in à Renens. D'autres les ont rejoints en signe de soutien.

ats/ptur

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