En Valais, l'évêque Jean-Marie Lovey se positionne contre le suicide assisté
D'après lui, on risque aujourd'hui de présenter l'assistance au suicide comme une prestation de service ordinaire et socialement reconnue. Or, estime-t-il, "elle est une participation à un acte objectivement injuste et ne peut être soutenue par le message chrétien".
Et de préciser que ce dernier demande précisément que la vie soit protégée dès sa conception et jusqu'à la mort naturelle.
>> Ecouter le débat entre Pierre-Yves Maillard, vicaire général du diocèse de Sion, et Jean-Jacques Bise, président romand de l’association d’aide au suicide Exit, dans Forum:
Pas d'exception pour les EMS
"On peut respecter l'assistance au suicide, mais ne pas l'approuver, ni collaborer", a précisé de son côté le prêtre haut-valaisan Paul Martone. Il a également rappelé que l'Eglise catholique rejette catégoriquement toute légalisation de l'euthanasie active directe ou de l'assistance au suicide.
Pour lui, il faut même refuser l'accès aux EMS aux organisations actives dans ce domaine.
>> Les précisions du 19h30:
Yves Terrani/ther
Critères élargis de l'assistance au suicide
Pour lui, on est passé de la personne en fin de vie atteinte d'une maladie incurable aux détenus ne désirant pas purger leur peine ou aux personnes simplement fatiguées de vivre.
Pour Stève Bobillier, cette situation s'apparente de plus en plus à une banalisation de l'aide au suicide. Une banalisation qui, selon lui, encourage au passage à l'acte.