"On est conscient que l'on touche au porte-monnaie de gens qui ne sont pas forcément privilégiés mais les curateurs génèrent des coûts et au bout d'un moment, on ne peut pas tout faire gratuit", explique vendredi Edy Maurer, directeur de la Raiffeisen des Montagnes neuchâteloises sur les ondes de la radio RTN. L'établissement ajoute que ce type de relations bancaires engendre des charges administratives complexifiées.
Décision "injuste"
Pour le curateur privé, Claude Schaller, cette décision est "injuste". Selon lui, beaucoup de personnes âgées ayant peu de moyens sont sous curatelle. Et "on leur sucre 214 francs, si l'on compte la TVA". La plupart des clients concernés sont aussi au bénéfice des prestations complémentaires déjà rabotées par le canton.
En 2019, les allocations pour les dépenses personnelles, comme par exemple pour le coiffeur, les journaux ou les petits cafés, se monteront à 250 francs par mois, contre 260 francs actuellement. "Avec cette nouvelle taxe, il ne leur restera plus que 230 francs par mois pour leurs petits plaisirs", ajoute Claude Schaller.
ats/pym