![Le gynécologue congolais Denis Mukwege, qui reconstruit les femmes victimes de viols en République démocratique du Congo. [RTS - Laurent Bleuze]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/f6wux7-27150443.image?w=1280&h=720 "Le gynécologue congolais Denis Mukwege, qui reconstruit les femmes victimes de viols en République démocratique du Congo. [RTS - Laurent Bleuze]")
"Le Nobel, une chance pour vulgariser le combat contre le viol arme de guerre"
Récompensé vendredi, le gynécologue congolais Denis Mukwege espérait déjà en 2016 qu'un prix Nobel permettrait de mettre en avant le combat contre le viol utilisé comme arme de guerre, un fléau qui "détruit des communautés entières".
L'un des lauréats du Nobel de la Paix 2018, Denis Mukwege, qui reconstruit les femmes victimes de viols en République démocratique du Congo, s’exprimait déjà en 2016 sur la RTS sur la perspective de recevoir la récompense prestigieuse. "Le Prix Nobel aura de la valeur s'il permet de vulgariser le combat contre le viol employé comme arme de guerre dans plusieurs conflits. Il sert à détruire des communautés entières, et pas seulement les femmes".
>> "Essayer de détruire les femmes, c'est essayer de détruire toute une communauté" :
"Arme massive", utilisée en d'autres temps par les troupes soviétiques ou nazies, les viols de masse ont des effets dévastateurs sur les sociétés victimes, explique le docteur Mukwege, qui soigne et opère les femmes dans son hôpital de Panzi, en République Démocratique du Congo.
>> "Le corps des femmes est un champ de bataille" :
![Pardonnez-moi avec Denis Mukwege 2 [RTS - Laurent Bleuze]](https://img.rts.ch/medias/2018/image/expvm1-27150447.image?w=960&h=540)
"Le corps des femmes est un champ de bataille", explique le Docteur Mukwege, détaillant la nature des viols avec extrême violence, commis souvent avec des armes à feu. Des sévices qui nécessitent souvent la chirurgie et constituent à la fois un traumatisme physique et un traumatisme moral majeur.
Darius Rochebin
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