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Le Britannique exposé au Novitchok n'est plus dans un état critique

L'entrée principale de l'hôpital de Salisbury (sud-ouest de l'Angleterre) où le Britannique empoisonné au Novitchok est soigné depuis le 30 juin. [AFP - Geoff Caddick]
L'entrée principale de l'hôpital de Salisbury (sud-ouest de l'Angleterre) où le Britannique empoisonné au Novitchok est soigné depuis le 30 juin. - [AFP - Geoff Caddick]
Le Britannique de 45 ans qui a été empoisonné à l'agent innervant Novitchok "n'est plus dans un état critique", a annoncé mercredi l'hôpital de Salisbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre, où il est soigné depuis le 30 juin.

"Il n'est plus dans un état critique. Son état est désormais grave mais stable", a déclaré la directrice des soins infirmiers de l'hôpital de Salisbury dans un communiqué. L'hôpital avait annoncé mardi que le patient avait repris connaissance.

Il a fait "des progrès supplémentaires dans la nuit", a précisé la spécialiste, ajoutant qu'"il reste encore du chemin à parcourir" (...) mais que les progrès constatés "incitent à l'optimisme".

Dans un communiqué distinct, la police a dit avoir pu s'entretenir "brièvement" avec lui "et prévoyait de lui parler à nouveau dans les jours à venir".

Enquête en cours

La compagne du patient, elle aussi empoisonnée au Novitchok, est décédée dimanche soir après huit jours d'hospitalisation. Son décès a entraîné l'ouverture d'une enquête pour meurtre.

La police cherchait toujours à découvrir mercredi "quand et où" le couple d'anciens sans-abri a été exposé à "une forte dose" de Novitchok, peut-être après avoir manipulé un objet contaminé. Elle passait au peigne fin plusieurs endroits qu'il a fréquentés, à Salisbury et dans la ville voisine d'Amesbury.

La principale hypothèse de la police est que le poison incriminé est lié à l'attaque essuyée avec le même puissant agent neurotoxique début mars par l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille à Salisbury.

ats/ptur

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