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Washington garde "bon espoir" sur la tenue du sommet Trump-Kim

Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de la Maison Blanche. [AP - SUSAN WALSH]
Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de la Maison Blanche. - [AP - SUSAN WALSH]
Donald Trump a réagi avec une grande prudence aux menaces de la Corée du Nord sur la tenue de son sommet avec Kim Jong-un. Pyongyang a en effet évoqué mercredi la possibilité de remettre en cause le face-à-face prévu mi-juin à Singapour.

"Rien ne nous a été notifié, nous n'avons rien entendu (...) Nous verrons ce qui va se passer", a lancé depuis le Bureau ovale Donald Trump qui s'est abstenu de tweeter sur ce dossier sensible au cours des dernières 24 heures.

"Nous verrons", a répété le président qui ne cache pas son enthousiasme et son optimisme sur l'issue de cette rencontre inédite avec l'homme fort de Pyongyang.

Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche, a assuré avoir toujours "bon espoir" que le tête-à-tête très attendu ait lieu, tout en soulignant que rien n'était gravé dans le marbre.

Appel chinois

Pyongyang a haussé le ton par la voix son ministre adjoint des Affaires étrangères, Kim Kye Gwan.

"Si les Etats-Unis tentaient de nous mettre au pied du mur pour nous forcer à un renoncement nucléaire unilatéral, nous ne serions plus intéressés par un tel dialogue", a-t-il lancé.

La Chine, plus proche allié de la Corée du Nord, a appelé à la tenue du sommet comme prévu.

afp/pym

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Le souvenir de Kadhafi

Le ministre adjoint des Affaires étrangères a également tiré à boulets rouges sur le conseiller américain à la Sécurité nationale John Bolton, qui a évoqué le "modèle libyen" pour la dénucléarisation du Nord.

La Corée du Nord justifie de longue date ses armes nucléaires par la menace d'invasion américaine. Après avoir renoncé à son programme atomique, le leader libyen Mouammar Kadhafi avait été tué lors d'un soulèvement soutenu par des bombardements de l'OTAN.