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Mahmoud Abbas traite l'ambassadeur américain de "fils de chien"

Le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé de futures sanctions contre le Hamas. [AP Photo/Majdi Mohammed]
Le président palestinien Mahmoud Abbas. - [AP Photo/Majdi Mohammed]
Le président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié lundi de "fils de chien" l'ambassadeur américain en Israël, en raison de son soutien à la politique de colonisation de l'Etat hébreu en Cisjordanie.

Mahmoud Abbas a porté cette violente charge contre David Friedman au moment où le gouvernement américain est supposé présenter prochainement son plan de paix pour les Palestiniens.

S'exprimant devant la direction palestinienne, le dirigeant a accusé l'ambassadeur de défendre les colons israéliens en Cisjordanie en déclarant qu'ils construisent sur "leur terre".

"Insultes déplacées" selon Washington

Les propos de Mahmoud Abbas ont entraîné une vive réaction de la Maison Blanche, qui a dénoncé des "insultes déplacées".

"L'heure est venue pour le président Abbas de choisir entre la rhétorique haineuse et des efforts concrets pour améliorer la qualité de vie de son peuple et l'emmener vers la paix et la prospérité", a déclaré Jason Greenblatt, émissaire du président américain Donald Trump pour le conflit israélo-palestinien.

ats/mcat/tmun

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Figure honnie par les Palestiniens

David Friedman représente au sein du gouvernement américain une figure honnie par la direction palestinienne. Autrefois avocat de Donald Trump, l'homme a pris ses fonctions en mai 2017 précédé par ses positions controversées en faveur de la colonisation.

Il est aussi un ardent défenseur de la reconnaissance de Jérusalem comme la capitale d'Israël et du transfert, à ce titre, de l'ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem.

Abbas accuse le Hamas d'être responsable de l'attaque contre Hamdallah

Le président palestinien a par ailleurs accusé lundi le groupe islamiste Hamas d'être directement responsable de l'attaque survenue le 13 mars dernier contre le convoi du Premier ministre Rami Hamdallah dans la bande de Gaza.

Il n'a pas fourni de preuve à l'appui de ses accusations. Immédiatement après l'attaque, qui n'a pas été revendiquée, l'Autorité palestinienne avait dit qu'elle tenait le Hamas pour responsable de cette explosion, sans pour autant l'accuser directement, mais en suggérant que les islamistes n'avaient pas mis en place un dispositif de sécurité suffisant.