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Evacuations d'urgence prévues des migrants réduits en esclavage en Libye

L'accord a été conclu en marge du sommet Europe-Afrique d'Abidjan. [Keystone - Guido Bergmann/German Governme]
L'accord a été conclu en marge du sommet Europe-Afrique d'Abidjan. - [Keystone - Guido Bergmann/German Governme]
A l’issue de la réunion d’urgence convoquée par la France sur l’esclavage en Libye, Emmanuel Macron a annoncé un accord international pour des évacuations d'urgence.

Les dirigeants de neuf pays européens et africains, dont la Libye, ainsi que de les Nations unies, l'Union europénne et l'Union africaine, ont décidé de mener des "opérations d'évacuation d'urgence dans les prochains jours ou semaines" des migrants victimes des trafiquants d'êtres humains en Libye, a annoncé le président français Emmanuel Macron mercredi.

Cette décision a été prise lors d'"une réunion d'urgence avec l'Union européenne, l'Union africaine, l'ONU, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Tchad, le Niger, la Libye, le Maroc et le Congo", a dit Emmanuel Macron en marge du sommet Europe-Afrique d'Abidjan.

Il y a deux semaines, la chaîne CNN rendait public la vente aux enchères de migrants d'origine subsaharienne à des "maîtres" au nord de la Libye.

>> Lire : En Libye, des migrants seraient vendus aux enchères comme esclaves

"Coopération étroite" mise en place

"La Libye a réaffirmé son accord pour identifier les camps où des scènes de barbarie ont été repérées (...). Le président Sarraj a donné son accord pour qu'un accès puisse être assuré", a assuré Emmanuel Macron.

"Deuxième point, il a été décidé par l'Union européenne, l'Union africaine et les Nations unies un soutien accru à l'Office international des migrations (OIM) pour aider au retour des Africains qui le souhaitent vers leur pays d'origine", a-t-il poursuivi.

Les mêmes pays ont décidé de mettre en place "une coopération étroite avec une task force opérationnelle, associant leurs services de police et d'intelligence, avec un lien étroit avec toutes les puissances non représentées, pour démanteler les réseaux et leur financement et interpeller les trafiquants", a ajouté le président français.

afp/fasl

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