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Le Royaume-Uni et l'UE sont proches d'un accord sur la facture du Brexit

La Première ministre britannique Theresa May avec le président du Conseil européen Donald Tusk, lors d'une réunion bilatérale, le deuxième jour du Conseil européen à Bruxelles, le 20 octobre 2017. [Keystone - GEERT VANDEN WIJNGAERT / POOL]
La Première ministre britannique Theresa May avec le président du Conseil européen Donald Tusk, lors d'une réunion bilatérale, le deuxième jour du Conseil européen à Bruxelles, le 20 octobre 2017. - [Keystone - GEERT VANDEN WIJNGAERT / POOL]
Le Royaume-Uni a offert de payer l'essentiel de ce que l'Union européenne lui réclame pour régler la note du Brexit. La somme tournerait autour de 50 milliards d'euros, selon la presse britannique.

Le différend sur la "facture du divorce" était un des obstacles majeurs à l'ouverture de la deuxième phase des négociations concernant les contours d'un accord commercial post-Brexit entre Londres et l'UE.

Le Royaume-Uni a offert de payer l'essentiel de ce que l'Union européenne lui réclame pour régler la note du Brexit. La somme que proposerait le gouvernement britannique tournerait autour de 50 milliards d'euros selon la presse britannique. La Commission européenne a dit souhaiter recevoir 60 milliards d'euros.

Une offre prometteuse

À Bruxelles, des diplomates indiquent que l'offre britannique est prometteuse et que, sur la question du règlement financier, les deux parties sont, comme l'un d'entre eux le dit, "proches d'un accord". Les travaux autour de la proposition britannique vont se poursuivre avant les discussions de lundi.

Un accord sur le montant du divorce permettrait d'annoncer l'ouverture de la deuxième phase des discussions lors du Conseil européen des 14 et 15 décembre.

reuters/cpi

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Les trois éléments clés du traité de sortie

L'UE a indiqué à maintes reprise comme condition à la négociations d'un accord de libre-échange post-Brexit des progrès significatifs sur trois éléments clés: le chèque que Londres devra signer pour solder le divorce; les droits des expatriés; l'avenir de la frontière entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord.

Vendredi dernier, le président du Conseil européen, Donald Tusk a dit à Theresa May qu'elle n'avait plus que dix jours, soit jusqu'à lundi prochain, pour apporter des propositions claires sur ces trois sujets de contentieux.