Les drapeaux ont été mis en berne pour une semaine de deuil national sur les bâtiments publics du pays.
A midi, une minute de silence a été observée dans la capitale, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Alors que l'aide internationale commence à arriver 48 heures après la catastrophe pour aider les milliers de survivants désormais sans abris et que les efforts se poursuivaient pour retrouver les corps de 600 disparus, parfois à l'aide d'engins de chantier, parfois avec des outils de fortune.
Au moins 105 enfants parmi les victimes
La catastrophe, une des pires de l'histoire du pays, causée par trois jours pluies torrentielles, a fait plus de 300 morts à Freetown dans la nuit de dimanche à lundi, selon la Croix-Rouge locale. Parmi eux figurent 105 enfants, a indiqué mercredi un employé de l'hôpital Connaught. Un autre bilan mentionne au moins 400 morts au total.
En outre, environ 600 personnes sont toujours portées disparues, selon la Croix-Rouge, les glissements de terrain spectaculaires ayant surpris de nombreux habitants dans leur sommeil.
Centre d'accueil ouvert
Des opérations de secours pour tenter de retrouver ces victimes se poursuivaient mercredi, alors que les premiers enterrements ont eu lieu mardi soir.
Les survivants quant à eux sont confrontés à des conditions difficiles. Ils manquent de nourriture, d'eau et de soins médicaux, selon l'ONG Concern Worldwide.
Les autorités, qui sont débordées et ont appelé à l'aide mardi, ont ouvert un centre d'accueil à Freetown pour venir en aide à plus de 3000 habitants désormais sans abris du quartier de Regent, où tout un pan de colline s'est effondré.
afp/vtom