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Donald Trump fait volte-face sur l'OTAN, "pas obsolète" à ses yeux

Donald Trump: "Ce serait merveilleux si l'OTAN et notre pays pouvaient s'entendre avec la Russie"
Donald Trump: "Ce serait merveilleux si l'OTAN et notre pays pouvaient s'entendre avec la Russie" / L'actu en vidéo / 1 min. / le 13 avril 2017
L'Alliance atlantique n'est pas une organisation obsolète, a déclaré mercredi le président américain Donald Trump, allant à rebours des déclarations qu'il avait tenues lors de sa campagne électorale.

Lors d'une déclaration prononcée en présence du secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, Donald Trump a remercié les Etats membres de leur soutien après la frappe aérienne lancée la semaine dernière par l'aviation américaine contre une base aérienne syrienne.

"J'ai dit que c'était obsolète. Ce n'est plus obsolète", a déclaré le président américain ajoutant que l'Alliance atlantique s'adaptait à sa mission, la lutte contre l'organisation Etat islamique.

Une réunion "excellente et productive"

Jens Stoltenberg a de son côté déclaré que sa réunion avec Donald Trump avait été excellente et productive et a dit être d'accord avec son hôte pour dire que l'OTAN devait s'impliquer davantage dans la lutte contre l'EI.

Au cours de sa campagne électorale, Donald Trump avait fustigé l'OTAN à plusieurs reprises et critiqué les alliés qui n'assumaient pas la charge financière qui leur incombait.

>> Le point avec Marc Allgower :

Volte-face de Trump: le point avec Marc Allgöwer
Volte-face de Trump: le point avec Marc Allgöwer / 19h30 / 1 min. / le 13 avril 2017

reuters/tmun

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"Ce serait merveilleux si les Etats-Unis, la Russie, l'OTAN s'entendaient"

Lors de sa conférence de presse, Donald Trump a également déclaré qu'il serait "merveilleux" que les Etats-Unis, l'OTAN et la Russie puissent "s'entendre", reconnaissant que les relations entre Washington et Moscou étaient particulièrement détériorées.

Le président américain a assuré que l'Alliance atlantique était un "rempart pour la paix internationale". Il a toutefois répété que les alliés européens devaient augmenter leurs dépenses de défense, Washington et l'OTAN réclamant depuis des années qu'elles atteignent au moins 2% de leur produit intérieur brut (PIB).

Ce sera l'un des sujets du sommet de l'Alliance le 25 mai à Bruxelles, en présence de Donald Trump, pour son premier voyage présidentiel en Europe.