Le rapport Mev(i) - "mortalità evitabile (con intelligenza)" -, élaboré par l'institut de recherche Nebo sur la base de statistiques officielles, estime le nombre de décès qui auraient pu être évités en Italie. Pour l'année 2014, 66'284 hommes et 37'312 femmes auraient pu être sauvés, évalue l'édition 2017.
Cet indicateur permet d'évaluer le système de santé italien en répertoriant les cas de diagnostics erronés, de maladies non décelées à temps, de soins inappropriés ou encore d'erreurs humaines, détaille mercredi La Repubblica.
Disparités régionales
Ce rapport permet d'identifier des disparités régionales dans la Botte. Un Italien du Nord a ainsi moins de chance de succomber à une "mort évitable" qu'un de ses concitoyens du Centre-Sud.
Les provinces de Naples et Caserte (Campanie), ainsi que celles d'Enna, Caltanissetta et Syracuse (Sicile) se partagent la tête de ce peu glorieux classement. A l'inverse, Trévise (Vénétie), Florence (Toscane) et Ascoli (Marches) sont les villes au taux le plus faible.
Stefan Renna