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#JeSuisNice, #PrayforNice, slogans et images connus envahissent le web

Cette image d'une lectrice du Monde a rapidement été reprise par les internautes pour exprimer leur solidarité avec les victimes de l'attentat de Nice. [Lemonde.fr/Twitter]
Cette image d'une lectrice du Monde a rapidement été reprise par les internautes pour exprimer leur solidarité avec les victimes de l'attentat de Nice. - [Lemonde.fr/Twitter]
Comme après les attentats de Paris, les réseaux sociaux se sont rapidement couverts d'images de soutien aux victimes de l'attentat de Nice. Si des rumeurs y ont été partagées, les réseaux ont aussi permis d'organiser la solidarité sur place.

Au lendemain de l'attaque meurtrière sur la Promenade des Anglais de Nice (lire Une Suissesse parmi les 84 victimes de l'attaque de Nice), les réseaux sociaux, Twitter et Facebook en premier lieu, se sont couverts d'images de solidarité à l'instar du "Je suis Nice", sur le modèle du "Je suis Charlie" qui avait émergé après l'attaque de l'hebdomaire satirique en janvier 2015.

L'image de cette lectrice envoyée au journal Le monde est rapidement devenu le nouveau symbole du drame sur le web.

#PrayForNice, #AttentatNice ou #NousSommesUnis sont les hashtags en tête vendredi sur Twitter.

Un bébé de 8 mois retrouvé grâce à Facebook

Les réseaux sociaux ont aussi permis d'organiser directement la solidarité sur place avec notamment le hashtag #PortesOuvertesNice, avec lequel les internautes pouvaient proposer un lieu d'hébergement aux personnes dans le besoin.

Plusieurs appels à retrouver des membres de sa famille ont aussi été lancés.

Selon le journal Nice Matin, une jeune femme a par exemple pu retrouver son bébé de 8 mois perdu avec sa poussette dans la bousculade, grâce à un appel lancé sur Facebook qui a été partagé plus de 21'000 fois.

Facebook avait aussi activé son "Safety check", qui permet de dire à ses amis que l'on est sain et sauf, déjà utilisé lors des attentats du 13 novembre à Paris.

Fausses rumeurs

Mais si l'élan de vendredi est positif, les réseaux sociaux ont aussi contribué à partager la peur dans un premier temps puisque plusieurs posts faisaient état de prises d'otages et d'hommes retranchés dans différents quartiers de la ville de Nice. Ces rumeurs ont pu être stoppées grâce à la réaction des autorités qui les ont démenties et ont enjoint à la prudence.

"Il n'y a ni prise d'otages ni hommes retranchés, comme le laissaient entendre des messages sur les réseaux sociaux, avait affirmé vendredi le porte-parole du ministère de l'Intérieur sur BFM TV.

>> Le suivi des événements en direct : Une Suissesse parmi les 84 victimes de l'attaque de Nice

sbad

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