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Le séisme au Pakistan et en Afghanistan a fait plus de 350 morts

Les secours s'organisent au Pakistan après un violent séisme
Les secours s'organisent au Pakistan après un violent séisme / L'actu en vidéo / 32 sec. / le 27 octobre 2015
Les secouristes tentent mardi de retrouver les victimes du séisme qui a fait plus de 350 morts lundi aux confins du Pakistan et de l'Afghanistan, une tâche compliquée par la topographie montagneuse.

Le bilan de la catastrophe risque de s'élever à mesure que les secours progresseront dans ces zones désormais isolées du reste du monde par cette secousse de magnitude 7,5 qui a provoqué des glissements de terrains et coupé les communications.

Au Pakistan, l'armée a été mobilisée et a envoyé des équipes médicales, des tentes et des rations alimentaires notamment vers Chitral et Dir, dans le nord-ouest du pays. Tous les hôpitaux militaires sont en état d'alerte, tandis que l'Inde, son grand rival régional, a offert son aide.

Plus de 1100 blessés au Pakistan

L'épicentre du séisme se trouvait dans les montagnes reculées du Badakhshan, dans le nord-est de l'Afghanistan. Dans ce pays, le bilan officiel a été revu à la hausse mardi avec 115 morts.

La majorité des victimes étaient cependant recensées au Pakistan, où le séisme a fait au moins 241 morts et plus de 1100 blessés, principalement dans le nord-ouest, selon les services de secours.

afp/ebz

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Les talibans promettent leur aide aux sinistrés

Les talibans afghans ont invité mardi les organisations humanitaires à "ne pas ménager" leur aide aux personnes sinistrées par le séisme qui a frappé le nord-est et l'est afghan et sommé les insurgés de leur porter secours.

La province du Badakhshan, l'une des plus touchées, est devenue l'un des foyers de l'insurrection islamiste ces derniers mois. Les provinces de Kunar et de Nangarhar, également fortement secouées par le séisme, sont, elles, des bastions de longue date des insurgés, à la frontière avec le Pakistan.

Pourtant, la présence de talibans fait craindre à certaines ONG que l'accès aux sinistrés soit restreint par manque d'informations sur la sécurité.