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En 2012, l'Occident aurait refusé une proposition russe d'écarter Assad

La situation ne cesse de s'aggraver en Syrie où le régime de Bachar al-Assad multiplie les frappes contre l'opposition comme ici, mardi à Alep. [AFP - Ahmed Muhammed Ali / Anadolu Agency]
La situation ne cesse de s'aggraver en Syrie où le régime de Bachar al-Assad multiplie les frappes contre l'opposition comme ici, mardi à Alep. - [AFP - Ahmed Muhammed Ali / Anadolu Agency]
Selon le site du Guardian, la Russie a proposé il y a plus de trois ans que le président syrien Bachar al-Assad soit écarté du pouvoir à l'ouverture de négociations entre le régime et l'opposition.

L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, en avait parlé à l'ex-président finlandais, Martti Ahtisaari, lors de négociations au sein du Conseil de sécurité en 2012. "Cela reste une occasion perdue", commente aujourd'hui Martti Ahtisaari dans le Guardian.

À l'époque, il représentait l'ONG "The Elders",  qui agit pour la paix dans le monde. Il avait été approché par Vitali Tchourkine qui proposait entre autres de pousser Bachar el-Assad à se retirer "élégamment". Une idée finalement rejetée par les Occidentaux qui croyaient la fin du régime syrien proche.

Les temps changent

Aujourd'hui, la position russe a changé: Vladimir Poutine défend sa stratégie de soutien au régime de Bachar al-Assad face aux accusations de Washington sur le déploiement de matériel militaire et de soldats russes dans le nord de la Syrie.

Vladimir Poutine estime que la plupart des migrants syriens fuient les groupes "radicaux", notamment l'EI, et non les bombardements de l'armée syrienne.

pym avec afp

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