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L'Australie promet la transparence sur le preneur d'otages de Sydney

Le Premier ministre australien veut des réponses
Le Premier ministre australien veut des réponses / L'actu en vidéo / 1 min. / le 17 décembre 2014
Le Premier ministre australien Tony Abbott a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête sur la prise d'otages de Sydney, promettant la transparence sur le forcené qui a retenu 17 personnes dans un café.

Les autorités australiennes ont annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête officielle sur la prise d'otages de Sydney, assurant qu'il travaillerait sans relâche pour que les Australiens soient en sécurité.

"Je ne m'arrêterai pas tant que je ne serais pas certain que vous êtes autant en sécurité que possible", a déclaré le Premier ministre Tony Abbott, annonçant l'ouverture d'une enquête officielle sur le drame.

Sécurité renforcée à Sydney

Les autorités ont promis la transparence totale sur les raisons pour lesquelles le preneur d'otages de Sydney, un homme au passé de violences et d'extrémisme, n'était pas sous surveillance lorsqu'il a pris 17 personnes en otages, tout en renforçant la sécurité dans la plus grande ville d'Australie.

La prise d'otages s'est soldée mardi, au bout de 16 heures de siège par les unités d'élite de la police, par la mort de deux personnes et de l'auteur des faits, un homme de 50 ans d'origine iranienne.

afp/jgal

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L'Australie dans la lutte anti-EI

L'Australie, engagée aux côtés des Etats-Unis dans la lutte contre l'organisation Etat islamique, a relevé en septembre son niveau d'alerte face à la menace terroriste représentée notamment par les combattants djihadistes australiens de retour d'Irak et de Syrie.

D'après des estimations, plus de 70 Australiens combattent actuellement dans les rangs djihadistes en Irak et en Syrie.

Informations iraniennes ignorées

L'Iran avait averti l'Australie du passé criminel de l'auteur de la prise d'otages, mais les autorités australiennes ont ignoré ces informations, ont affirmé des responsables iraniens cités par les médias.

Le chef de la police iranienne a précisé que ses services avaient demandé sans succès en 2000 aux autorités australiennes son extradition.

Cette personne était un escroc et a dit être un (opposant) politique et un religieux pour obtenir l'asile politique sous un faux nom", a-t-il précisé.