Le suspect interpellé après la fusillade lors d'un défilé près de Chicago
La police a interpellé le suspect de la fusillade ayant fait lundi au moins six morts et 26 blessés lors d'un défilé près de Chicago pour la fête nationale américaine du 4 juillet.
Un homme blanc, âgé d'environ 20 ans, est soupçonné d'avoir ouvert le feu vers 10h15 locales (17h15 en Suisse) sur la foule réunie pour les festivités à Highland Park, dans le nord des Etats-Unis, avant de prendre la fuite. Les festivités ont été suspendues dans cette banlieue cossue de Chicago et dans plusieurs communes alentour.
Après une brève poursuite en voiture, le suspect a été interpellé "sans incident", a indiqué lundi soir à la presse Lou Jogmen, chef de la police de Highland Park.
"Alors que nous étions réunis pour fêter notre liberté, nous devons pleurer la perte tragique de vies et surmonter notre terreur", a déploré la maire de la ville Nancy Rotering lors d'une conférence de presse. "A l'heure actuelle, nous savons qu'au moins six personnes sont mortes".
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Un mode opératoire "quasi militaire"
Armé d'un fusil puissant, le jeune homme a tiré sur la foule réunie dans cette ville de banlieue cossue de 30'000 habitants, située sur les rives du lac Michigan. L'homme s'était posté sur le toit d'un commerce.
La police avait identifié un suspect âgé de 22 ans et "originaire de la région". Elle avait diffusé la photo d'un jeune homme au visage émacié et tatoué.
En ce lundi férié, des centaines de personnes, dont de nombreuses familles avec enfants, avaient pris place sur les trottoirs de Highland Park pour assister, comme dans tous les Etats-Unis, au traditionnel défilé de la fête d'indépendance américaine.
Dans leur fuite, les gens ont laissé derrière eux des affaires personnelles qui jonchent toujours les trottoirs: des vélos pour enfants décorés aux couleurs du drapeau américain, des poussettes, des chaises pliables.
>> Les images après la fusillade à Highland Park :
afp/oang
Publié
Joe Biden va continuer la lutte contre cette "épidémie"
Le président américain, Joe Biden, s'est dit "choqué" par cette nouvelle fusillade, en promettant dans un communiqué de "ne pas abandonner la lutte contre l'épidémie de violences par arme à feu".
Les Etats-Unis sont encore sous le choc d'une série de fusillades, dont l'une dans une école primaire d'Uvalde au Texas, le 24 mai, avait fait 21 morts dont 19 enfants.