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Exercices militaires russes sur les îles Kouriles, revendiquées par le Japon

Vue sur l'une des quatre îles Kouriles (Kunashir), en décembre 2016. [Reuters - Yuri Maltsev]
La Russie effectue des exercices militaires sur les îles Kouriles, contestées par le Japon / Le Journal horaire / 18 sec. / le 26 mars 2022
La Russie a mené des exercices militaires sur les îles Kouriles revendiquées par le Japon, ont annoncé samedi les médias nippons. Ils interviennent quelques jours après que Moscou a suspendu les négociations avec Tokyo, en raison des sanctions japonaises liées à l'invasion de l'Ukraine.

Le Commandement stratégique opérationnel Est russe a déclaré conduire des exercices militaires dans les îles Kouriles avec plus de 3000 soldats et des centaines de pièces d'équipement militaire, a rapporté vendredi l'agence de presse russe Interfax. Le lieu où se déroulent ces exercices n'a pas été donné.

Ils ont consisté à repousser des opérations amphibies, notamment en détruisant des avions de défense transportant des soldats et en vérifiant les compétences des soldats pour opérer des systèmes de conduite de tir et des missiles guidés antichars, selon l'agence.

"En plus de cela, les unités des forces de défense aérienne effectuent un ensemble d'exercices pour détecter, identifier et détruire les avions d'un ennemi fictif qui effectuerait un assaut aérien", a-t-elle précisé en citant le service de presse du district.

Un reliquat de la Seconde Guerre mondiale

La Russie et le Japon n'ont pas mis fin officiellement aux hostilités à l'issue de la Seconde Guerre mondiale en raison de leur différend territorial au sujet des îles Kouriles, archipel situé juste au nord de l'île d'Hokkaido. L'Union soviétique avait pris le contrôle de ces îles, alors baptisées Territoires du Nord au Japon, à l'issue du conflit mondial.

Tokyo avait exprimé sa colère mardi après la décision de la Russie de se retirer des pourparlers sur un traité de paix entre les deux pays et de geler des projets économiques communs relatifs aux îles Kouriles.

Reuters/oang

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