"De nombreuses personnes à Hong Kong craignent que leur mode de vie - que la Chine s'est engagée à maintenir - ne soit menacé" par cette loi, a écrit mardi Boris Johnson dans un article pour le Times de Londres et le South China Morning Post.
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"Si la Chine va de l'avant et justifie ces craintes, la Grande-Bretagne ne pourra pas en conscience hausser les épaules et passer à autre chose; au contraire, nous honorerons nos obligations et nous fournirons une alternative", a assuré le Premier ministre.
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Quelque 350'000 personnes à Hong Kong détiennent actuellement le "passeport britannique d'outre-mer", qui donne l'accès sans visa à la Grande-Bretagne pour un séjour allant jusqu'à six mois. Quelque 2,5 millions de personnes supplémentaires seraient éligibles à une demande d'obtention de ce document.
Vive réaction de la Chine
La position de Boris Johnson a fait vivement réagir Pékin, qui a appelé mercredi le Royaume-Uni à "cesser immédiatement toute ingérence" dans les affaires de Hong Kong.
"Nous conseillons à la partie britannique (...) d'abandonner sa mentalité de Guerre froide, son état d'esprit colonial, de reconnaître et de respecter le fait que Hong Kong a été rendu" à la Chine, a indiqué à la presse Zhao Lijian, porte-parole de la diplomatie chinoise.
agences/asch