Les résultats des élections européennes. [Keystone]
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Le camp pro-européen garde la main sur le Parlement de Strasbourg, avec deux tiers des sièges

- Les élections européennes ont fragilisé la coalition au Parlement de Strasbourg entre la droite conservatrice (PPE) et les sociaux-démocrates. Sous l'effet de la poussée écologiste et populiste, mais aussi des libéraux, ces deux familles politiques n'ont plus la majorité dans un hémicycle qui apparaît plus fragmenté que jamais. Mais les partis favorables à l'Europe totalisent deux tiers des sièges.

- En France, le Rassemblement national de Marine Le Pen devance la formation du président Emmanuel Macron. Les écologistes créent la surprise en prenant la 3e place, devant Les Républicains.

- En Allemagne, la CDU/CSU de la chancelière Merkel arrive en tête, devant les Verts qui s'envolent et dépassent nettement le SPD (3e). Selon les estimations, en Grande-Bretagne, le Parti du Brexit est largement en tête avec 31,7%, devant les travaillistes. Les conservateurs arriveraient 4e. En Italie, la ligue de Matteo Salvini caracole en tête du scrutin.

- En Autriche, la formation du jeune chancelier conservateur Sebastian Kurz réalise un excellent score. En Grèce, le parti du Premier ministre Alexis Tsipras est devancé par les conservateurs alors qu'en Hongrie le Fidesz de Viktor Orban est crédité de 52% des votes. En Espagne, les socialistes arrivent largement en tête.

- Les électeurs des 28 Etats membres se sont déplacés en nombre pour élire leurs représentants. En France, la participation a augmenté de 8 points par rapport au scrutin de 2014, à 50%. Même phénomène dans la plupart des autres pays, dont l'Allemagne et l'Espagne.

Suivi assuré par Victorien Kissling et Nicolas Roulin

15h00

Projection du nouveau Parlement européen lundi à midi

Selon une projection disponible lundi à la mi-journée, les deux grandes familles politiques de l'ancien Parlement européen, la droite conservatrice du PPE et des sociaux-démocrates, ont nettement perdu la majorité pour la nouvelle législature 2019-2023. A elles deux, elles ne détiendraient plus que 326 sièges sur 751, soit 43% des sièges, contre 412 dans la législature précédente (55%).

Ils perdent des voix avant tout au profit des libéraux de l'ALDE, qui grimpent de 69 élus à 109, soit de 9,2 à 14.5%.  L'ALDE récupère notamment les sièges des eurodéputés issus de la liste française Renaissance, portée par LREM et soutenue par le président Emmanuel Macron. Ce groupe, qui devient le troisième du Parlement, envisage de jouer un rôle pivot dans le nouvel hémicycle. Compté avec le PPE et les sociaux-démocrates, il permet aux partis pro-européens de garder la majorité.

Autres grands vainqueurs, les deux groupements proches de l'extrême droite (l'Europe des nations et des libertés/ENL, qui regroupe notamment le RN de Marine Le Pen et la Ligue italienne de Matteo Salvini, et l'Europe de la Liberté et de la démocratie directe/ELDD avec entre autres le mouvement italien Cinq Etoiles et les partisans du chef du parti du Brexit, le Britannique Nigel Farage) passent, ensemble, de 78 à 112 élus, soit 14,9% des voix.

Du côté gauche de l'hémicycle, le recul des sociaux-démocrates est compensé par la poussée des Verts, qui passent de 50 à 69 sièges, c'est-à-dire de 6,7 à 9,2% des voix.

>> Ecouter l'analyse de la correspondante de la RTS à Bruxelles Isabelle Ory dans le 12h45 :

Isabelle Ory à Bruxelles commente la composition du prochain parlement européen.
Isabelle Ory à Bruxelles commente la composition du prochain parlement européen. / 12h45 / 1 min. / le 27 mai 2019
Projection des sièges dans le nouveau Parlement européen lundi à la mi-journée [resultats-elections.eu]
Projection des sièges dans le nouveau Parlement européen lundi à la mi-journée [resultats-elections.eu]

12h30

Revue de presse au lendemain des élections

Allemagne:

Pour Die Zeit, on a vécu hier le premier scrutin climatique de l'histoire en Allemagne, et ce ne sera pas le dernier. Le journal relève l’impact de la mobilisation de centaines de milliers de jeunes qui sont descendus dans la rue pendant des mois. Cette élection a révélé une division sans précédent entre la jeune génération et les personnes âgées.

Pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung, ce scrutin illustre les craintes de l’Europe: trop peu de protection du climat et trop de nationalisme, deux préoccupations qui ont poussé davantage de citoyens à participer au vote – le taux de participation enregistré est le plus élevé en Allemagne depuis 25 ans.

France:

"La croissance verte", résume en Libération. Pour le quotidien français, l’efficacité écologique devient le principal critère de jugement de l’action politique dans l’Union européenne.

Pour Emmanuel Macron, le constat est variable selon les éditorialistes. C’est tantôt un "demi-succès", tantôt "la mouise", parfois même un "sérieux revers", mais aussi, au contraire, un "pari (presque) remporté".

Autre enseignement de ce scrutin en France: la droite est sonnée par un terrible échec, selon la formule du Figaro. Un nouveau clivage structure désormais le jeu politique, constate le quotidien: entre Macron et Marine Le Pen, il n’y a plus rien. Après la gauche, la droite traditionnelle est donc la nouvelle victime de cette machine à faire le vide.

Italie:

"Lega boom", titre la Stampa pour décrire le score historique de la Lega de Matteo Salvini (ex-Ligue du Nord), qui a convaincu plus d'un Italien sur trois.

Il Corriere della Sera relève ce paradoxe: malgré le grand succès de la Lega, ces élections européennes donnent une Italie peut-être moins populiste et souverainiste que prévu, avec une coalition au pouvoir qui pourrait être plus fragile après le large recul du mouvement 5 étoiles.

Royaume-Uni

"La poussée de Nigel Farage fait imploser les principaux partis", titre the Times, qui parle de meltdown.

Le parti du Brexit humilie les Conservateurs, alors que les partisans du maintien dans l’Union européenne désertent les Travaillistes pour soutenir les Libéraux démocrates, résume en Une le Guardian.

Le Telegraph parle de "crushed conservatives" (conservateurs écrasés), qui subissent le pire résultat de leur histoire, avec 9 points de perdus.

12h15

La carte des résultats en temps réel

Les résultats officiels des élections européennes actualisés sur cette carte interactive. L'onglet "Parlement" permet d'avoir une vue de la répartition des forces dans l'hémicycle.

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12h00

La coalition d'Angela Merkel mise à mal par une vague verte

Les résultats sont désormais définitifs en Allemagne. L'alliance de la droite conservatrice, menée par la CDU de la chancelière Angela Merkel, a limité la casse avec 28,9% des suffrages. Elle a toutefois été nettement sanctionnée dans les urnes par rapport à 2014, où elle avait remporté 35,3% des voix (-6,4%).

Le virage à droite engagé par Annegret Kramp-Karrenbauer, qui a succédé depuis décembre à Angela Merkel à la tête du mouvement dans l'espoir de regagner une partie des électeurs séduits par l'extrême droite, ne semble pas avoir fonctionné.

Mais c'est du côté social-démocrate (SPD) que la chute est la plus marquée: le SPD n'a recueilli que 15,8% des suffrages, soit près de 11 points de moins qu'en 2014. Il se fait nettement dépasser par les Verts, qui doublent pratiquement leur score des précédentes européennes (de 10,7 à 20.5%) et s'imposent comme la deuxième force politique du pays.

Les deux partis de la coalition au pouvoir n'ont obtenu ensemble que 44,7% des voix, contre 62,6% il y a cinq ans. "La grande coalition vacille après cette soirée électorale", a estimé lundi le quotidien allemand Der Spiegel. Le Bild estime, lui aussi, que la "débâcle du SPD fait tanguer la coalition".

>> Ecouter l'analyse de Blandine Milcent qui revient sur la percée des Verts :

Sven Giegold, l'une des têtes de liste des Verts allemands. [REUTERS - Annegret Hilse]REUTERS - Annegret Hilse
Elections européennes: percée spectaculaire des Verts en Allemagne / Le 12h30 / 2 min. / le 27 mai 2019

Au plan national, l'extrême droite allemande a réalisé dimanche un score plutôt décevant pour elle, avec 11%, soit moins que lors des législatives de 2017. Elle progresse néanmoins par rapport à 2014 (7,1%) et confirme son ancrage dans les régions de l'Est, où elle arrive en tête dans la Saxe et le Brandebourg.

Résultats définitifs en Allemagne. [resultats-elections.eu]
Résultats définitifs en Allemagne. [resultats-elections.eu]

11h45

Plus d'un Européen sur deux a voté

Le scrutin a été marqué par un rebond de la participation. Avec une moyenne de 50,9% pour les 28 pays de l'UE, les taux de participation sont "les plus élevés en 20 ans", a annoncé le Parlement européen.

De fortes hausses, supérieures à dix points de pourcentage, ont notamment été enregistrées en Espagne, en Hongrie, en Roumanie et en Pologne, selon les estimations. La participation est également en hausse en Allemagne et en France.

Plus de 80% en Belgique, moins de 25% en Slovaquie

C'est en Belgique qu'elle est la plus élevée (88,5%). Le pays qui abrite le siège du Parlement européen devance le Luxembourg (84,1%) et Malte (72,7%).

A l'inverse, les Tchèques (28,7%) et les Slovaques (22,7%) sont ceux qui ont le plus boudé le scrutin. Avec la Slovénie (28,3%) et la Croatie (29,9%), il s'agit des seuls pays dans lesquels la participation n'a pas atteint la barre des 30%.

Les pays de l'ancien bloc de l'Est ne se sont pas tous désintéressés de ces élections pour autant, car les taux enregistrés en Lituanie, en Roumanie ou en Pologne sont proches de la moyenne européenne.

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10h20

Macron perd son duel contre Le Pen pour moins de 1% des voix

Le président Emmanuel Macron a perdu son duel contre Marine Le Pen. Mais sa coalition "Renaissance", qui rassemblait notamment La République en Marche et le MoDem, a concédé la victoire à la droite dure du Rassemblement national (ex-Front National) pour moins de 1% des voix: 23,3% pour le RN, contre 22,4% pour Renaissance, selon les résultats définitifs.

Les trois plus grands perdants du scrutin sont cependant Les Républicains, le Parti socialiste et France insoumise. Tous trois sont nettement sous la barre des 10% et n'atteignent même pas, tous ensemble, le nombre de voix obtenues par le Rassemblement national, ni même par la coalition du président français.

>> Ecouter l'analyse d'Ariane Hasler, en direct de Paris :

Signature d'Ariane Hasler (vidéo) - Paris, le ras-le-bol des associations
Le duel entre le Rassemblement national de Marine Le Pen et la République en Marche d'Emmanuel Macron se solde par une victoire de l'extrême droite / La Matinale / 2 min. / le 27 mai 2019

Les grands perdants s'en prennent à Emmanuel Macron

Le chef des Républicains Laurent Wauquiez a pointé la "lourde responsabilité d'Emmanuel Macron" dans la victoire du RN. L'effondrement de la droite traditionnelle est historique, puisqu'elle passe de 20,8% aux européennes de 2014 à 8,5% à celles de 2019.

Même discours du côté du leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélanchon, qui a dénoncé un "duel installé de façon irresponsable par Emmanuel Macron". La formation de la gauche radicale n'a récolté que 6,3% des suffrages, soit moins que lors des européennes de 2014, alors qu'elles précédaient pourtant la vague de popularité de France Insoumise lors de la présidentielle de 2017.

Résultats définitifs des européennes 2019 en France. [resultats-elections.eu]
Résultats définitifs des européennes 2019 en France. [resultats-elections.eu]

10h00

Net triomphe des pro-Brexit de Nigel Farage au Royaume-Uni

Selon des résultats toujours partiels, le Parti du Brexit du populiste Nigel Farage arrive en tête des élections européennes et s'approche du tiers des voix (31,7%). Il précède nettement le parti pro-européen des Libéraux-Démocrates, qui récolte 18,5% des suffrages, le Parti travailliste (Labour) avec 14,1% et les Verts, crédités de 11,1%.

Les électeurs ont très durement sanctionné le Parti conservateur de la Première ministre Theresa May, relégué à la 5e place avec 8,7% des voix. Il semble payer ainsi son incapacité à mettre en oeuvre le Brexit.

"Jamais auparavant dans la politique britannique, un parti lancé il y a juste six semaines est arrivé en tête lors d'une élection nationale. La raison est évidente: nous avons voté pour quitter l'Europe, nous aurions dû le faire le 29 mars, et nous ne l'avons pas fait", s'est félicité Nigel Farage, qui a déclaré vouloir désormais "faire partie de l'équipe de négociation" du gouvernement en vue du Brexit.

>> Ecouter la réaction de Nigel Farage :

Nigel Farage savoure la victoire de son parti du Brexit aux européennes. [REUTERS - Hannah Mckay]REUTERS - Hannah Mckay
Au Royaume-Uni, les europhobes sont en tête, interview de Nigel Farage / La Matinale / 1 min. / le 27 mai 2019

09h40

L'ANO du premier ministre tchèque Andrej Babis sort renforcé des européennes

Le parti populiste ANO du premier ministre Andrej Babis est arrivé en tête des élections européennes en Tchéquie, selon des résultats définitifs tombés tôt dans la nuit lundi matin. Il remporte 21,2% des voix et progresse par rapport à 2014 (16,3%), où il avait terminé en tête d'un cheveu.

Distant deuxième, les conservateurs de l'ODS doublent néanmoins leur score par rapport à 2014, avec 14,5%. Le parti Pirate, qui comptait sur les voix des manifestants qui protestent contre des affaires de corruption au sein du gouvernement, échouent à la troisième place avec 14% des suffrages.

Comme attendu, la participation est restée faible (28,7%), mais moins qu'en 2014, où elle avait atteint un plus bas historique à moins de 20%.

>> Ecouter le commentaire d'Alexis Rosenzweig qui revient sur l'euroscepticisme des Tchèques, le jour de l'ouverture des bureaux de vote :

Manifestation contre le premier ministre Tchèque Andrej Babis. [Reuters - David W Cerny]Reuters - David W Cerny
Des élections européennes marquées par l'euroscepticisme en République tchèque / Le 12h30 / 1 min. / le 24 mai 2019

8h45

Les conservateurs au pouvoir en Pologne

Le parti conservateur PiS au pouvoir en Pologne est crédité d'une nette victoire aux élections européennes, devant une alliance de partis d'opposition, selon des résultats partiels quasiment complets publiés lundi matin. Ce résultat conforte le caractère bipolaire de la scène politique polonaise.

Selon ces chiffres portant sur 96% des bureaux de vote, le PiS obtient 46% des voix. Il creuse l'écart avec la Coalition Européenne créditée de près de 38%, tandis que le nouveau parti progressiste Printemps recueille 6%.

Contrairement aux projections, la Confédération, une alliance de plusieurs petits partis d'extrême droite, se retrouve au-dessous du seuil d'éligibilité, avec 4,5%.

8h15

Les forces pro-européennes ont tenu bon

Si la droite dure arrive en tête en France, en Italie et au Royaume-Uni, le camp eurosceptique ne fait pas un triomphe pour autant à l'échelle européenne. Il ne gagne en effet qu'une vingtaine de sièges dans le futur Parlement. 

Le camp pro-européen garde la main, mais en son sein, le rapport de forces est bouleversé, avec la chute des blocs de la droite traditionnelle et des sociaux-démocrates au profit des écologistes, des centristes et de la droite libérale.

>> Ecouter le résumé de Guillaume Meyer :

Guillaume Meyer. [RTS]RTS
Un nouveau visage, plus fragmenté, pour le Parlement européen / La Matinale / 2 min. / le 27 mai 2019

8h00

"On est redevenu le 2e parti d'Italie"

Interrogée dans la Matinale, Mercedes Bresso, eurodéputée démocrate italienne, estime que la gauche italienne s'en sort bien après ces élections européennes.

"Notre parti a récupéré plus de 5 points par rapport aux élections législatives de l'année passée. Même si la Ligue du Nord a largement gagné les élections, on a dépassé de 6 points le Mouvement 5 étoiles, on est donc redevenu le 2e parti d'Italie".

"On a commencé la reconquista même si elle est encore loin", a encore relevé la députée.

Le résultat des élections montre qu'au Parlement européen "cela ne va pas changer grand-chose mais ça oblige les forces pro-européennes à être plus unies".

>> Ecouter l'interview de Mercedes Bresso ce matin dans La Matinale de la RTS :

Mercedes Bresso. [Leemage/AFP - Leonardo Cendamo]Leemage/AFP - Leonardo Cendamo
Elections européennes: interview de Mercedes Bresso / La Matinale / 8 min. / le 27 mai 2019

7h30

Le RN de Marine Le Pen l'emporte d'un souffle

Le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen est arrivé en tête dimanche des élections européennes, avec 23,3% des voix. Son score est toutefois en deçà de celui réalisé aux européennes de 2014 (24,9%).  Il devance de 0,9%  la liste soutenue par le président Emmanuel Macron (22,4%), tandis que les écologistes ont pris une surprenante troisième place, avec 13,5%, alors qu'ils n'étaient crédités que de 10% des voix dans les sondages.

Le RN est devenu "le premier parti, mais surtout le mouvement de la future alternance", s'est félicitée Marine Le Pen, qui a invité Emmanuel Macron à dissoudre l'assemblée nationale.

>> Ecouter sa réaction hier soir :

Marine Le Pen célèbre la première place du Rassemblement national aux européennes. [AFP - Bertrand Guay]AFP - Bertrand Guay
Marine Le Pen réagit après la victoire du Rassemblement national aux européennes / La Matinale / 1 min. / le 27 mai 2019

L'ambiance était en revanche plombée chez les Républicains, qui réalisent le pire score de l'histoire de la droite (8,5%), soit moins de la moitié du score de l'UMP en 2014 (20,8%). "La droite traverse une crise profonde, tout est à reconstruire", s'est désolé la tête de liste François-Xavier Bellamy. Cette reconstruction "sera longue et exigeante", a reconnu le patron du parti, Laurent Wauquiez, fragilisé.

Lourdes défaites également pour La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon (6,3%, très loin de ses 19,6% à la présidentielle française) et pour le Parti socialiste (6,2%). Les deux formations traditionnelles de gauche (PS) et de droite (Les Républicains), à elles deux, dépassent à peine les 15% cumulés.

Selon le politologue français Zaki Laïdi, l'entourage d'Emmanuel Macron a défendu son "score honorable" dans un contexte national difficile, avec la crise des gilets jaunes, sur fond de poussée eurosceptique en Europe. Mais "quand on termine deuxième, on ne peut pas dire qu'on a gagné", a reconnu le Premier ministre Edouard Philippe.

7h00

La Ligue de Matteo Salvini laisse loin derrière le Mouvement 5 étoiles

En moins d'un an, la Ligne de Matteo Salvini a doublé son score par rapport aux législatives de 2018, passant de 17 à 34% des voix. Le Mouvement 5 étoiles fait le chemin inverse, puisqu'il chute de 33% à moins de 17% des voix.

"C'est un succès incroyable. Il y a seulement cinq ans, les journaux parlaient d'une Ligue en voie d'extinction. Aujourd'hui, nous sommes le premier parti au nord et au sud", s'est réjoui Matteo Salvini, qui a souligné la victoire de Marine Le Pen en France et de Nigel Farage au Royaume-Uni. "C'est le signe d'une Europe qui change", a-t-il conclu.

>> Ecouter le discours de Matteo Salvini :

Salvini [KEYSTONE/EPA - Flavio Lo Scalzo]KEYSTONE/EPA - Flavio Lo Scalzo
"C'est un succès incroyable", se réjouit Matteo Salvini, vainqueur du scrutin pour le Parlement européen / La Matinale / 1 min. / le 27 mai 2019

Ce bouleversement du rapport de force entre les deux partenaires risque de faire tanguer l'alliance gouvernementale en Italie. Si Matteo Salvini souhaite poursuivre sa collaboration avec les 5 étoiles, le ministre d'extrême droite compte désormais être le patron de la majorité.

>> Ecouter l'analyse d'Eric Joseph depuis Rome :

Rome et Bruxelles s'accordent sur le budget italien. [Reuters - Alessandro Bianchi]Reuters - Alessandro Bianchi
La Ligue de Matteo Salvini largement en tête en Italie avec 32,4% des voix / La Matinale / 1 min. / le 27 mai 2019

00h15

La projection du Parlement européen

Les deux principales familles politiques du Parlement européen, la droite conservatrice du PPE et les sociaux-démocrates, ne détiennent plus à elle seules la majorité dans un hémicycle plus fragmenté que jamais, selon les résultats publiés tôt lundi par le Parlement européen.

La projection selon les résultats provisoires. [https://resultats-elections.eu]
La projection selon les résultats provisoires. [https://resultats-elections.eu]

Selon ces chiffres encore partiels, le PPE resterait le premier parti au Parlement européen avec 178 sièges, contre 216 dans l'assemblée sortante et les sociaux-démocrates demeureraient deuxièmes, avec 152 sièges contre 185 en 2014.

Ces deux familles qui dominent le Parlement de façon quasi-ininterrompue depuis 1979 totaliseraient ainsi 330 élus et perdraient donc la majorité de fait qu'ils détiennent ensemble, comme le prévoyaient de précédentes enquêtes.

Les Libéraux de l'ALDE, qui récupèrent les sièges des eurodéputés issus de la liste française Renaissance, portée par LREM et soutenue par le président Emmanuel Macron, grimpent de 69 élus à 108. Ce groupe, qui devient le troisième du Parlement, envisage de jouer un rôle pivot dans le nouvel hémicycle.

Les Verts, qui ont réalisé de bons scores notamment en Allemagne et en France, grimpent eux de 52 à 67 élus, selon ces résultats provisoires

L'extrême droite regroupée au sein de l'ENL (Europe des nations et des libertés) et qui comprend notamment le Rassemblement national de Marine Le Pen et la Ligue italienne de Matteo Salvini passerait de 36 eurodéputés à 55.

La droite eurosceptique des Conservateurs et réformistes européens (ECR), comprenant notamment les conservateurs britanniques, qui devraient payer le prix des atermoiements sur le Brexit, et le Parti polonais Droit et Justice (PiS), au pouvoir à Varsovie, est en baisse sensible, passant de 77 élus à 61.

Les europhobes et les populistes de l'Europe de la Liberté et de la démocratie directe (EFDD), intégrant notamment des membres du mouvement italien Cinq Etoiles et les partisans du chef du parti du Brexit, le Britannique Nigel Farage, progresse de 42 à 53 élus.

La gauche radicale qui inclut Die Linke (Allemagne), le Parti communiste français, Syriza du Premier ministre grec Alexis Tsipras perdrait 13 élus pour revenir à 39, selon cette projection.

23h45

Le PPE réclame la présidence de la Commission

La droite pro-européenne (PPE) a réclamé dimanche la présidence de la Commission européenne, estimant avoir remporté les élections européennes.

"Nous avons gagné les élections et ce sera le "Spitzenkandidat" (chef de file, n.d.l.r.) du PPE, Manfred Weber, qui deviendra président de la Commission", a déclaré Joseph Daul, le président du PPE, lors d'une soirée électorale à Bruxelles.

L'Allemand Udo Bullmann, chef de file des sociaux-démocrates, la deuxième force au Parlement européen, a balayé d'un revers de main les revendications du PPE.

"Le PPE n'a plus la force de diriger la Commission (...) Il ne peut plus prétendre à être le leader naturel de la majorité du Parlement européen", a dit Udo Bullmann.

23h40

L'analyse du correspondant à Bruxelles

C’est un paysage politique plus fragmenté que jamais qui se dessine en Europe après les élections de dimanche, avec deux camps face à face.

"D’un côté, le camp pro-européen: la droite traditionnelle, les sociaux-démocrates, les centristes, les libéraux et les écologistes. Ce camp va devoir dégager une ligne commune et se trouver un leader. Pas gagné", estime Guillaume Meyer, correspondant de la RTS à Bruxelles.

"De l’autre côté, on a le camp contestataire et eurosceptique. Il sort renforcé des élections, comme attendu. Mais les nationalistes n’ont pas encore démontré leur capacité à faire cause commune."

>> Ecouter la première analyse de Guillaume Meyer :

Guillaume Meyer. [RTS]RTS
La première analyse de Guillaume Meyer / Le Journal de 22h30 / 1 min. / le 26 mai 2019

23h35

Poussée des Verts en Europe occidentale

Avec des scores à deux chiffres chez des poids lourds de l'UE, en Allemagne en particulier, les partis écologistes ont enregistré un succès historique aux Européennes. L'urgence climatique s'est imposée comme un sujet crucial pour les électeurs.

Le bond des Grünen allemands à 20,9% est emblématique: le parti multiplie son résultat de 2014 par deux.

>> Ecouter la réaction du président des Verts allemands :

Les Verts allemands jubilent à l'annonce des résultats des élections européennes. [Keystone - DPA/Kay Nietfled]Keystone - DPA/Kay Nietfled
La réaction du président des Verts allemands / Le Journal de 22h30 / 36 sec. / le 26 mai 2019

En France, les écologistes sont 3e avec 12%. En Autriche, en Irlande, aux Pays-Bas, leurs homologues sont aussi au-delà de 10%, et au Royaume-Uni comme en Belgique des scores importants sont attendus.

Les Verts pourraient même se retrouver en position de faiseurs de roi ou peser sur la composition de la Commission européenne et l'identité de son président, si ni le centre-droit (PPE) ni le centre-gauche (PSE) ne parviennent à obtenir une majorité absolue. Ce serait une première au Parlement européen.

23h30

Les eurosceptiques en hausse, mais sans majorité

Chez les eurosceptiques, le groupe populiste EFDD, où siège le Mouvement Cinq Etoiles italien et que devrait rallier le nouveau parti europhobe de Nigel Farage, passerait de 42 à 56 sièges.

Quant à l'ENL, le groupe politique commun du RN et de la Ligue de l'Italien Matteo Salvini, qui espèrent fédérer une large alliance de partis nationalistes, eurosceptiques et populistes, ils obtiendraient 57 élus contre 37.

Mais même en additionnant les gains envisageables pour ces groupes avec les sièges du groupe ECR (avec les tories britanniques et les Polonais du PiS, au pouvoir), les forces eurosceptiques et europhobes sont loin de pouvoir envisager une majorité au Parlement européen, avec un maximum d'un peu plus d'un tiers des sièges.

Ces rapprochements sont d'autant plus difficiles que de profondes divergences existent entre ces partis, sur la question de l'attitude face à la Russie par exemple.

Projection hémicycle

23h20

Le parti du chancelier Sebastian Kurz vainqueur en Autriche

Le parti conservateur du chancelier Sebastian Kurz arrivait largement en tête en Autriche. Il devance les sociaux-démocrates et le parti d'extrême droite FPÖ, selon des projections des instituts incluant les résultats officiels partiels.

Avec de 34,9% à 35,4%, l'ÖVP de Sebastian Kurz progresse d'environ 8 points par rapport au scrutin de 2014, et réalise le meilleur score jamais réalisé par un parti aux européennes depuis l'adhésion de l'Autriche à l'UE en 1995. Touchés par le scandale de l'"Ibizagate" qui a conduit à leur départ du gouvernement la semaine dernière, ses anciens partenaires de coalition du FPÖ reculent d'un peu plus de deux points à 17,2%.

Les sociaux-démocrates (SPÖ) accusent un recul d'un gros demi-point, à 23,4%, selon ces projections. Celles-ci anticipent le résultat du vote par correspondance qui ne sera dépouillé que lundi et représente environ 10% des suffrages.

Le scrutin s'est traduit par une forte hausse de la participation, selon de premières estimations. Celle-ci s'était établie à 45,4% en 2014.

>> Ecouter l'analyse de Lucien Giordani :

Sebastian Kurz a peu souffert du scandale d'Ibiza. [REUTERS - Leonhard Foeger]REUTERS - Leonhard Foeger
Le parti conservateur du chancelier autrichien Sebastian Kurz en tête avec plus de 35% des voix / La Matinale / 1 min. / le 27 mai 2019

23h15

Le Parti du Brexit en tête au Royaume-Uni

Le Parti du Brexit du populiste Nigel Farage arrivait en tête des élections européennes avec quelque 31,5%, selon les premiers résultats portant sur plus de 10% des votes, et son chef a immédiatement affirmé qu'il prévoyait "une grande victoire".

Le scrutin semble en revanche avoir durement sanctionné le Parti conservateur de la Première ministre Theresa May, relégué à la 5e place avec 7,5% des voix, payant ainsi son incapacité à mettre en oeuvre le Brexit.

Il était précédé par le parti europhile des Libéraux-Démocrates avec quelque 20% des voix, le Parti travailliste à 16,6% puis les Verts à 11,6%, selon ces premiers résultats.

23h10

Les socialistes sortent grands vainqueurs en Espagne

Epargnée par la poussée eurosceptique, l'Espagne est le seul grand pays de l'UE où les socialistes arrivent en tête.

Avec 32,9% des voix, après le dépouillement de 85% des bulletins et 20 sièges sur 54, le Parti socialiste (PSOE) de Pedro Sanchez devance largement le Parti Populaire, son adversaire conservateur, qui a obtenu environ 20% des voix.

L'extrême droite de Vox (environ 6%) rentrera au parlement européen avec 3 sièges, mais a perdu beaucoup de terrain par rapport aux 10% enregistrés fin avril lors de son entrée en force au parlement espagnol à l'occasion des législatives.

A relever que les indépendantistes catalans Carles Puigdemont et Oriol Junqueras ont été élus au parlement européen.

23h05

Elections anticipées en Grèce

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, dont le parti de gauche a été lourdement sanctionné aux élections européennes et locales, a annoncé dimanche soir qu'il appellerait à la tenue de législatives anticipées "immédiatement" après le second tour des municipales, le 2 juin.

Son parti Syriza a été devancé de plus de 8 points par le principal parti d'opposition de droite, la Nouvelle Démocratie, selon un sondage sortie des urnes confirmé par des résultats officiels partiels.

23h00

La Ligue de Matteo Salvini l'emporte en Italie

La Ligue de Matteo Salvini est arrivée en tête des européennes dimanche avec un score compris entre 27 et 31% des voix, selon deux sondages sortie des urnes rendus publics par les télévisions italiennes.

Le Mouvement Cinq Etoiles (M5S, antisystème), l'autre composante de la majorité gouvernementale au pouvoir en Italie, réalise un score compris entre 18,5 et 23% des voix, selon ces estimations, derrière le Parti démocrate (PD, centre-gauche) qui réalise un score compris entre 21 et 25%.

Forza Italia (FI), le parti de droite de Silvio Berlusconi, obtient entre 8 et 12% et la formation d'extrême droite Fratelli d'Italia entre 5 et 7%.

22h50

La projection européenne

Les deux principales familles politiques du Parlement européen, la droite conservatrice du PPE et les sociaux-démocrates, ne détiennent plus à elle seules la majorité dans un hémicycle plus fragmenté que jamais, selon une projection publiée dimanche par le Parlement européen.

La troisième projection européenne. [https://resultats-elections.eu]
La troisième projection européenne. [https://resultats-elections.eu]

22h40

Sociaux-démocrates et libéraux devant au Danemark

Selon les estimations, le parti social-démocrate danois obtient 23,30% des votes (3 sièges), juste devant le Parti libéral Venstre, avec 20,50% (3 sièges aussi).

Parti populaire danois (13,20%) et le Parti populaire socialiste (12,30 %) obtiendraient chacun deux sièges. Les trois derniers sièges reviendraient au Parti social-libéral (9,40%), à l'Alliance Rouge et Verte (6,20%) et au Parti conservateur (5,70%).

22h20

La gauche en tête au Portugal

Le Parti socialiste portugais obtiendrait 32,45% des voix. Il devancerait assez nettement le parti social-démocrate (PSD), crédité pour l'instant de 22,9%.

L'extrême gauche portugaise arriverait troisième, avec les 10,25% du Bloc de gauche (B.E.) et le 7,4% du Parti communiste portugais (PCP).

22h00

Deuxième projection du Parlement européen

Selon une nouvelle projection du Parlement européen, les conservateurs du PPE restent la plus grande famille politique au Parlement avec 177 eurodéputés (-39). Les sociaux-démocrates arrivent deuxièmes avec 147 sièges (-38).

Le groupe libéral de l'ALDE, allié à la liste d'Emmanuel Macron, empoche 101 sièges (+32), devenant le troisième de l'hémicycle. Ils font partie des grands gagnants du scrutin avec les Verts, crédités de 69 sièges, soit 17 de plus qu'en 2014.

Divisés en trois groupes dans le Parlement sortant, les populistes de droite (ECR+EFDD+ENL) totalisent quant à eux 172 sièges, soit une hausse de dix-sept mandats.

La deuxième projection en sièges. [https://resultats-elections.eu/]
La deuxième projection en sièges. [https://resultats-elections.eu/]

22h00

Les premières réactions en France

Arrivé en tête du scrutin dans l'Hexagone, le Rassemblement national de Jordan Bardella et de Marine Le Pen s'est réjoui dimanche soir d'avoir donné "une claque" à Emmanuel Macron.

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Les réactions de Jordan Bardella et Marine Le Pen (RN) après les résultats des élections européennes / L'actu en vidéo / 1 min. / le 26 mai 2019

De son côté, le parti de la majorité présidentielle, par la voix de Nathalie Loiseau, a souligné la "solidité" de son résultat. Le Premier ministre Edouard Philippe a déclaré pour sa part accueillir ces résultats avec "humilité".

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Les réactions de Nathalie Loiseau et Édouard Philippe (LReM) après les résultats des élections européennes / L'actu en vidéo / 1 min. / le 26 mai 2019

21h50

Le Parti du Brexit en tête au Royaume-Uni

Selon les estimations, le Parti du Brexit arrive largement en tête avec 31,6%, ce qui lui permettrait d'obtenir 24 sièges. Il devance la Parti travailliste (Labour) avec 19,1% (14 sièges).

Suivent les Libéraux-démocrates (18,9%), la Parti conservateur (12,4%) et le Parti vert (9,8%).

>> Voir le reportage du 19h30 au Royaume-Uni, qui vote malgré le Brexit :

Absurde, les Britanniques ont dû se rendre aux urnes malgré le Brexit
Absurde, les Britanniques ont dû se rendre aux urnes malgré le Brexit / 19h30 / 1 min. / le 26 mai 2019

21h20

Revers pour le gouvernement de gauche en Roumanie

Les pro-européens de centre droit sont arrivés en tête en Roumanie. Ils infligent un sérieux revers au gouvernement de gauche critiqué par Bruxelles pour ses réformes de la justice, selon un sondage à la sortie des bureaux de vote.

Les conservateurs du Parti national libéral (PNL, opposition) et les centristes de l'alliance USR-PLUS ont obtenu ensemble près de 50% des voix, devant le parti social-démocrate (PSD) au pouvoir qui a recueilli 25,8% des suffrages, selon ce sondage.

21h10

Le parti Droit et Justice l'emporte de peu en Pologne

Les nationalistes conservateurs du parti Droit et Justice (PiS) ont remporté de justesse les élections européennes de dimanche en Pologne, avec 42,4% des voix (24 sièges) contre 39,1% à la Coalition européenne (22 mandats), montre un sondage Ipsos effectué à la sortie des urnes.

La Coalition européenne rassemblait une grande partie de l'opposition sous la direction de la Plateforme civique du président du Conseil européen Donald Tusk. Le parti progressiste Printemps arrive troisième (6,6% et 3 sièges), suivi par la Confédération d'extrême droite Korwin Braun Liroy Nationalistes (6,1% et également 3 fauteuils).

20h50

Première projection au niveau européen

Le site de l'Union européenne a mis en ligne une première projection du nombre de sièges obtenus par les différents groupes.

Première projection européenne. [https://resultats-elections.eu/]
Première projection européenne. [https://resultats-elections.eu/]

Le groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) resterait en tête, mais perdrait 43 sièges. Il devancerait toujours le groupe de l'Alliance progressiste des Socialistes et Démocrates, qui perdrait lui 38 sièges.

Les plus fortes progressions seraient réalisées par le Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE) avec 33 sièges supplémentaires (dont les nouveaux élus du parti du président Macron), devant le Groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL - extrême droite +21 sièges) et les Verts (+19 sièges).

>> Voir l'analyse de la correspondante de la RTS à Bruxelles :

Isabelle Ory: "On attend tout particulièrement le score de la droite populiste."
Isabelle Ory: "On attend tout particulièrement le score de la droite populiste." / 19h30 / 1 min. / le 26 mai 2019

20h45

La correspondante de la RTS en Allemagne revient sur la victoire des Verts

Les Verts allemands ont créé la surprise dimanche en Allemagne en décrochant plus de 20% des suffrages, loin devant le SPD qui subit une débâcle avec seulement 15,5%. La CDU/CSU de la chancelière Merkel réalise avec 28% un score historiquement bas.

Anne Mailliet: "Les écologistes allemands doublent leur score, c'est du jamais vu."
Anne Mailliet: "Les écologistes allemands doublent leur score, c'est du jamais vu." / 19h30 / 1 min. / le 26 mai 2019

20h40

Le parti conservateur au pouvoir en tête en Croatie

Selon les premiers sondages à la sortie de la télévision publique, le parti conservateur HDZ, au pouvoir en Croatie, a remporté quatre des 12 sièges au Parlement européen, soit un score légèrement inférieur à celui des sondages. Les conservateurs au pouvoir ont un agenda pro-européen.

Le principal parti d'opposition, les sociaux-démocrates, a remporté trois sièges, selon les sondages effectués à l'issue du scrutin. Le parti anti-corruption récemment formé dirigé par un juge Mislav Kolakusic devrait occuper un siège.

20h15

Victoire des socialistes en Espagne

Les socialistes du président du gouvernement Pedro Sanchez ont remporté les élections européennes de dimanche en Espagne, selon un sondage de l'institut GAD3 pour le journal ABC.

Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) remporterait 18 sièges, contre 14 dans le Parlement sortant, alors que les conservateurs du Parti populaire enregistreraient un net recul, avec 11 à 12 élus contre 16 dans le Parlement sortant.

Le parti d'extrême droite Vox obtiendrait ses premiers sièges d'eurodéputés, quatre ou cinq selon le sondage.

Ciudadanos (centre) effectuerait un bon score, avec huit sièges contre deux en 2014.Les indépendantistes catalans Carles Puidgemont et Oriol Junqueras seraient élus, d'après GAD3.

20h00

23,2% pour le RN selon les estimations en France

Les premières estimations des instituts de sondage à 20h donnent le parti de Marine le Pen devant la formation d'Emmanuel Macron. Les écologistes soufflent pour leur part la troisième place au parti Les Républicains.

Les résultats selon l'institut Ipsos (France télévisions):

Rassemblement national: 23,2%

La République en marche: 21,9%

Europe-Ecologie-Les Verts: 12,8%

Les Républicains: 8,3%

La France insoumise: 6,7%

Parti socialiste: 6,7%

L'Elysée a aussitôt salué "un score honorable" pour la liste La République en marche, soulignant également que la hausse de la participation est "une bonne nouvelle".

La tête de liste du Rassemblement national Jordan Bardella estime pour sa part que "c'est Macron et sa politique qui sont rejetés".

Yannick Jadot, tête de la liste d'Europe-Ecologie-Les Verts aux élections européennes a estimé que la 3e place des écologistes au scrutin de dimanche soir s'inscrivait dans une "vague verte dont nous sommes les acteurs".

19h40

Le parti de la présidente élue en tête en Slovaquie

Le parti libéral de la présidente élue Zuzana Caputova, le PS/Spolu, est arrivé en tête aux élections européennes en Slovaquie, a affirmé dimanche le Premier ministre Peter Pellegrini.

Le parti populiste de gauche du chef du gouvernement, SMER-SD, a admis de son côté avoir été rétrogradé à la deuxième place.

Le parti d'extrême droite LSNS serait arrivé troisième, selon des indications officieuses publiées sur internet par deux journaux, Dennik N et Hospodarske Noviny. Selon ces données, PS/Spolu est crédité de 20,1%, SMER-SD de 15,7% et LSNS de Marian Kotleba, souvent décrit comme néo-fasciste, 12,1%.

Le vote en Slovaquie s'est déroulé samedi, mais les chiffres officiels ne doivent être publiés qu'après la clôture du vote dans tous les pays de l'UE.

19h20

Bond pro-européen et vert en Irlande

Le Finn Gail (PPE, pro-européen) du Premier ministre Leo Varadkar s'affirme comme le premier parti de l'Irlande aux élections européennes, selon les projections actualisées, avec 29% des voix et une prévision de 4 sièges.

Les rivaux historiques du Fianna Fail risquent de céder la deuxième place aux Verts, qui bondissent de 1,6% à 15%, avec 2 sièges probables (contre un seul au Fianna Fail), notamment grâce aux résultats de Dublin.

Deux autres sièges devraient être attribués au Sinn Fein (nationaliste de gauche), bien qu'ils soient en baisse de 15% à 13%, et deux à la gauche indépendante.

Aucune force majeure eurosceptique n'était en course dans le pays, où le taux de participation atteindra environ 50%. Au total, l’Irlande élit 13 députés.

19h05

Viktor Orban grand gagnant en Hongrie

Un sondage de sortie des urnes donne le parti national-conservateur du Premier ministre Viktor Orban grand gagnant des élections européennes en Hongrie. Le Fidesz aurait atteint la majorité absolue, d'après l'institut de recherche Nezopont.

D'après ce sondage, 56% des électeurs hongrois ont voté pour le Fidesz. Si ces résultats se confirment, ils représenteraient une hausse de cinq points de pourcentage par rapport à 2014.

Les partis de l'opposition sont loin derrière puisque les partis du centre MSZP (socialistes) et DK (libéral) auraient obtenu à peine 10% des voix. Le parti d'extrême droite Jobbik suivrait avec environ 9%, une baisse d'environ cinq points par rapport à 2014. Momentum, qui appartient à la famille libérale, aurait gagné 7% des voix.

Viktor Orban s'est positionné en Europe comme l'un des principaux opposants à une politique migratoire coordonnée.

18h30

En Grèce, les conservateurs devancent le parti du Premier ministre Alexis Tsipras

Les conservateurs du parti Nouvelle démocratie ont remporté dimanche les élections européennes en Grèce aux dépens du parti de gauche Syriza du Premier ministre Alexis Tsipras, montre un sondage sortie des urnes effectué par cinq chaînes de télévision privées.

L'enquête crédite Nouvelle démocratie de 32 à 36% des voix contre 25 à 29% pour Syriza, au pouvoir depuis 2015. Des élections législatives doivent avoir lieu en Grèce en octobre de cette année au plus tard.

18h25

Les interviews de Forum

"Il y a un caractère référendaire à ce scrutin en France, c'est un référendum pour ou contre Macron, et un référendum pour ou contre l'Europe", estime Sébastien Maillard, directeur de l'Institut Jacques Delors, dans l'émission Forum de la RTS. Il explique ainsi la forte hausse de la participation constatée en France.

"La question de l'Etat de droit a été posée de manière dramatique en Europe de l'Est et c'est la première fois qu'il y a un vrai débat sur l'Europe en Roumanie", remarque pour sa part Cristian Preda, député roumain au Parlement européen.

>> Ecouter leurs interviews dans Forum :

Un bulletin de vote letton pour les élections européennes. [Keystone - Tom Kalnins]Keystone - Tom Kalnins
Dernière journée des élections européennes: débat entre Sébastien Maillard et Cristian Preda / Forum / 15 min. / le 26 mai 2019

18h15

Participation en hausse de 13 points en Espagne

A 18h, la participation atteignait 48,54% en Espagne, c'est 13 points de plus que les 34,07% à la même heure en 2014.

18h05

Les conservateurs allemands en tête

Les unions chrétiennes (CDU/CSU) d'Angela Merkel sont arrivées en tête des élections européennes de dimanche en Allemagne. Elles devancent les Verts qui réalisent une percée sans précédent, selon des sondages réalisés pour les télévisons publiques.

La CDU-CSU est créditée d'environ 28% des suffrages, les Verts s'envolent à 20,5-22% (contre 10,7% en 2014), selon les enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote pour ARD et ZDF. Le parti d'extrême droite AfD réalise son objectif avec 10,5% (7,1% en 2014).

Les sociaux-démocrates du SPD, membre de la coalition gouvernementale au pouvoir, s'écroulent à 15,5%.

Ces chiffres, s'ils devaient se confirmer, pourraient conférer autour de 28 sièges européens à la CDU-CSU (-6 par rapport au parlement sortant), 22 aux Verts (+9), 15 aux sociaux-démocrates (- 12) et 10 à l'AfD (+9).

18h00

Soirée électorale au Parlement européen

Le Parlement européen se prépare à vivre la soirée électorale. L'hémicycle a été transformé en newsroom géante avec des centaines de journalistes accrédités.

17h50

Forte poussée de l'extrême droite flamande en Belgique

Le Vlaams Belang, parti rival des nationalistes flamands de la N-VA et allié du Rassemblement national (extrême droite française) au Parlement européen, dépassait les 18% en Flandre, selon des résultats portant sur environ 15% des bureaux de cette région. C'est nettement plus que les 5,9% enregistrés en mai 2014.

La N-VA s'affichait à 27,2%, en recul de cinq points par rapport au vote de mai 2014, selon ces résultats partiels diffusés notamment par la chaîne publique VRT.

Le Parti socialiste était en tête en Wallonie (autour de 27%) et à Bruxelles (19%), selon un sondage à la sortie des urnes effectué dans ces deux régions par l'Université libre de Bruxelles (ULB).

Le parti Ecolo-Groen, qui était classé en tête à Bruxelles par les sondages, se classerait finalement trois points derrière le PS, au coude-à-coude avec le parti libéral francophone du Premier ministre Charles Michel.

17h30

Les dirigeants italiens aux urnes

Le dirigeant du Mouvement 5 Etoiles Luigi di Maio, le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini et l'ancien président du Conseil des ministres Silvio Berlusconi se sont rendus aux urnes pour les élections européennes.

Les dirigeants italiens vont voter
Les dirigeants italiens vont voter / L'actu en vidéo / 1 min. / le 26 mai 2019

17h10

Les conservateurs en tête en Autriche

Le parti conservateur du chancelier Sebastian Kurz arrivait largement en tête du scrutin européen en Autriche dimanche, devançant les sociaux-démocrates et le parti d'extrême droite FPÖ, selon des estimations publiées à la fermeture des bureaux de vote.

A 34,5%, l'ÖVP de Sebastian Kurz progresse de 7,5 points par rapport au scrutin de 2014. Touchés par le scandale de l'Ibizagate, ses anciens partenaires de coalition du FPÖ reculent d'un peu plus de deux points à 19,7%. Les sociaux-démocrates (SPÖ) accusent un recul d'un demi-point, à 24,1%, selon ces estimations diffusées par les principaux médias autrichiens.

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Le chancelier autrichien Sebastian Kurz à la sortie d'un bureau de vote / L'actu en vidéo / 21 sec. / le 26 mai 2019

17h00

Hausse de la participation dans plusieurs pays

Selon une estimation à 17h, la participation atteint 43,29% en France métropolitaine, soit 8 points de plus qu'en 2014. La participation attendue à 20h00 s'élève de 52% à 54% en métropole, selon les estimations de deux instituts de sondage.

Même tendance en Allemagne, où à 14h, la participation était de 29,4%, près de 4 points supérieure à 2014.

Plusieurs pays étaient sur la même ligne. En Espagne, stimulée par la concomitance  avec les élections municipales et régionales, qui attirent traditionnellement davantage, 34,68% des électeurs s'étaient rendus aux urnes, contre 23,87% en 2014, année où les européennes avaient eu lieu seules.

En Pologne, où le parti au pouvoir Droit et Justice (PiS), rallié dans l'hémicycle au groupe des souverainistes (CRE, conservateurs), s'est brouillé avec Bruxelles autour de ses réformes controversées de la justice, la participation a bondi à 14,93% à la mi-journée contre 7,31% cinq ans plus tôt.

Participation en hausse également dans la Hongrie du Premier ministre Viktor Orban, dont les relations avec Bruxelles sont conflictuelles: 17,2% à 11h locales, contre 11,5% à la même heure en 2014.

Elle était plutôt stable au Portugal, à 11,56% ainsi qu'en Roumanie, à 32% à 16h00 locales, soit autant que la participation finale de 2014.

16h55

Les dirigeants européens dans les bureaux de vote

Le Président du Conseil européen Donald Tusk et le Président de la Commission européennes Jean-Claude Juncker se sont rendus aux urnes.

Les votes de Donald Tusk et Jean-Claude Juncker
Les votes de Donald Tusk et Jean-Claude Juncker / L'actu en vidéo / 1 min. / le 26 mai 2019

16h45

Longue file pour les Roumains de Suisse

Plus de 4h30 d'attente sont nécessaires pour voter à la Mission de la Roumanie à Genève.

16h40

Vote des leaders en Espagne

Le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez et le président du parti d'extrême droite Vox Santiago Abascal ont à leur tour voté.

Vote des leaders en Espagne
Vote des leaders en Espagne / L'actu en vidéo / 1 min. / le 26 mai 2019

16h30

Emmanuel Macron aux urnes

Le président français vote au Touquet, pour une élection qui prend les formes d’un test après deux ans de présidence.

Emmanuel Macron vote pour les européennes
Emmanuel Macron vote pour les européennes / L'actu en vidéo / 55 sec. / le 26 mai 2019

16h15

111'812 Français de Suisse romande attendus

Le consulat général de France à Genève (chargé pour les six cantons romands de l’organisation de l’élection des représentants français au parlement européen) a ouvert 34 bureaux de vote répartis sur 15 sites différents.

Le nombre d’électeurs de la circonscription du Consulat général de France à Genève (regroupant les cantons romands) inscrits sur la liste électorale est de 111'812 (au 1er avril 2019).

Lors des dernières élections européennes en 2014, sur 95'878 électeurs inscrits, 11'245 s'étaient déplacées, soit une participation de 11,73%.

16h00

Pourquoi vote-t-on depuis la Suisse?

Pourquoi se mobilise-t-on aux élections européennes quand on vit en Suisse? On a posé la question aux Français de Genève:

"Je sais que beaucoup de gens sont concernés par rapport à l’immigration, mais pour moi la priorité c'est l'écologie" Caroline, 22 ans, vote pour la 1ère fois aux Européennes.

14h00

Jour de vérité pour les populistes

>> Union et élections européennes, jour de vérité pour les populistes :

Union et élections européennes: jour de vérité pour les populistes
Union et élections européennes: jour de vérité pour les populistes / 12h45 / 1 min. / le 26 mai 2019

12h00

Taux de participation en hausse en France

Le taux de participation aux élections européennes en métropole s'est élevé dimanche à 12h00 à 19,26%, 3,5 points au-dessus du scrutin de 2014 à la même heure (15,70%), a annoncé le ministère français de l'Intérieur.

10h45

Les 21 pays restants aux urnes

Les électeurs ont commencé à voter dimanche dans 21 pays de l'UE pour choisir leurs représentants au Parlement européen, où les partis eurosceptiques devraient réussir une nouvelle poussée selon les sondages.

Six pays de l'est du continent (Grèce, Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Lituanie, Chypre) ont été les premiers à ouvrir leurs bureaux de vote, à 6 heure (heure suisse), suivis de l'Italie, la Pologne ou encore l'Autriche à 7 heures. Le vote a commencé en France, en Allemagne, en Belgique, en Suède et d'autres pays une heure plus tard. Espagne, Portugal et Danemark ont été les derniers à ouvrir leurs bureaux, à 9 heures.

Les résultats officiels dans tous les pays ne seront publiés qu'à partir de 23 heures, à la clôture du scrutin en Italie, dernier pays à fermer ses bureaux.

>> Les précisions du 12h30 :

Des drapeaux européens devant le Parlement européen à Strasbourg. [afp - Patrick Hertzog]afp - Patrick Hertzog
Elections européennes: la France, l'Italie et l'Allemagne votent dimanche / Le 12h30 / 1 min. / le 26 mai 2019

10h10

Plusieurs pays ont déjà voté

Les élections européennes ont officiellement débuté jeudi avec l'ouverture des bureaux de vote aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Au total, six pays ont déjà voté, dont l'Irlande et la République tchèque.

Les 22 autres Etats se déplacent aux urnes dimanche. Tous les résultats seront connus dans la soirée.

>> Lire également : Les élections européennes lancées aux Pays-Bas et au Royaume-Uni

10h00

Plus de 400 millions d'électeurs

Selon le Parlement européen, 427 millions d'électeurs sont en âge de participer au vote. Avec un tel corps électoral, ce scrutin est le deuxième plus important au monde, derrière les législatives en Inde.

Le taux de participation lors des dernières élections en 2014 s'est cependant établi à 42,6%, soit le plus mauvais jamais enregistré lors d'un scrutin européen. La participation des Européens n'a fait que reculer depuis le premier vote de 1979, où elle avait atteint 62%. Elle est passée sous le seuil des 50% en 1999.

09h30

La Suisse directement concernée

La Suisse est directement concernée par ces élections: en effet, un cinquième de sa population possède un passeport européen et pourra donc participer au scrutin.

Près de 1,4 million de citoyens européens habitent aujourd'hui en Suisse, auquel s'ajoutent 600'000 binationaux. Au total, 1,7 million de ces résidents sont en âge de voter et auront donc leur mot à dire.

Outre les Européens de Suisse, 375'000 binationaux helvétiques établis dans l'UE pourront également voter. La Suisse aura donc potentiellement davantage d'électeurs européens que la Slovénie ou la Lettonie.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Elections européennes: 1-5 de la population suisse possède un passeport européen et pourra participer directement au scrutin.
Elections européennes: 1/5 de la population suisse possède un passeport européen et pourra participer directement au scrutin. / 19h30 / 2 min. / le 21 avril 2019

09h20

Débats au coeur de l'Union européenne

La RTS est partie prendre le pouls de ce vote continental majeur dans l'une des villes symboles de la construction de l'UE, Bruxelles, avec des débats entre acteurs de la politique européenne, des reportages dans plusieurs villes du continent, ainsi qu'une interview de l'ancien dirigeant italien Matteo Renzi.

>> Réécouter l'émission Tout un Monde avec Matteo Renzi :

L'ancien chef du gouvernement italien Matteo Renzi. [Keystone - EPA/RICCARDO ANTIMIANI]Keystone - EPA/RICCARDO ANTIMIANI
L’avenir de l’Europe selon l’ancien Premier ministre italien Matteo Renzi / Tout un monde / 7 min. / le 24 mai 2019

>> Retrouver La Matinale spéciale de vendredi : Débats au coeur de l'Union alors que les élections européennes sont lancées

09h15

EuropExpress, dans l'Europe des populistes

A Rome, Vienne, Bratislava, Budapest et Varsovie, qu'est-ce qui préoccupe les Européens au quotidien? Pendant dix jours, trois journalistes de la RTS ont voyagé en train à la rencontre des habitants de ces cinq capitales de pays où le national-populisme a fait parler de lui ces dernières années.

>> L'épisode en Italie :

Vignette Italie
EuropExpress (5/5): à Rome, en Italie / L'actu en vidéo / 3 min. / le 20 mai 2019

 A travers des thèmes comme la peur du chômage, la montée de l'extrême droite ou l'accueil des migrants, cette série de reportages fait découvrir de l'intérieur ces cinq villes avant les élections européennes.

>> Lire tous les reportages d'EuropExpress : De l'Italie à la Pologne, voyage en train dans l'Europe des populistes