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Cinq arrestations après l'attentat lors du marché de Noël à Strasbourg

La police avait bouclé le périmètre autour du Marché de Noël de Strasbourg après l'attaque. [Reuters - Vincent Kessler]
Cinq nouvelles arrestations après l'attentat du marché de Noël à Strasbourg / Le Journal horaire / 17 sec. / le 14 mai 2019
L'enquête en cours sur l'attentat commis lors du dernier marché de Noël à Strasbourg a conduit à l'arrestation de cinq nouvelles personnes. L'attaque avait fait cinq morts et onze blessés le 11 décembre 2018.

Ces arrestations sont intervenues "dans le cadre des vérifications liées aux armes détenues par l'auteur de l'attentat, Chérif C.", abattu par une patrouille de police après deux jours de traque, selon une source proche de l'enquête relayée par Le Parisien.

Selon le quotidien, ces cinq personnes, âgées de 23 à 46 ans, ont été interpellées dans le cadre de l'enquête sur la fourniture - à l'agresseur - d'armes liées à une autre affaire dans laquelle il était soupçonné de tentative d'homicide.

Le matin même de son équipée meurtrière dans le centre historique de la capitale alsacienne, les gendarmes avaient saisi chez lui une grenade défensive, un revolver de calibre .22 Long Rifle chargé, plusieurs munitions de calibre .357, quatre couteaux et une cagoule.

Déjà quatre mises en examen dans ce dossier

Début février dernier, trois hommes, soupçonnés d'être liés à la fourniture du revolver du XIXe siècle dont s'est servi le délinquant radicalisé au cours de son attaque, avaient été mis en examen par un juge d'instruction à Paris pour "détention et cession d'arme de catégorie B en réunion et en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Tous avaient été placés en détention provisoire.

Le 17 décembre, un autre homme avait également été mis en examen pour les mêmes chefs et écroué.

Allégeance au groupe Etat islamique

Multirécidiviste âgé de 29 ans et fiché S pour radicalisation islamiste, l'auteur de l'attentat avait prêté allégeance à l'organisation Etat islamique, selon une vidéo trouvée par les enquêteurs français sur une clé USB. Le groupe djihadiste avait revendiqué l'attaque.

afp/oang

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