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La directrice financière d'Huawei remise en liberté sous caution

Des soutiens de Meng Whanzou devant la cour supérieure de Colombie britannique, à Vancouver, lors de son audience du 11 décembre. [AFP - Jason Redmond]
La directrice financière d'Huawei remise en liberté sous caution au Canada / Le Journal horaire / 24 sec. / le 12 décembre 2018
Un juge canadien a autorisé mardi la remise en liberté sous caution de la directrice financière du géant chinois des télécommunications Huawei, en attendant une audience d'extradition vers les Etats-Unis.

La fille du fondateur d'Huawei, société que les agences du renseignement américain présentent comme liée au gouvernement chinois, a été arrêtée le 1er décembre au Canada, alors qu'elle était en transit entre deux vols à l'aéroport de Vancouver.

Les Etats-Unis accusent Meng Wanzhou d'avoir dissimulé des liens existant entre l'équipementier chinois et une firme qui essayait de contourner les sanctions américaines contre l'Iran.

Passible de 30 ans de prison

Meng Wanzhou est passible de poursuites pour conspiration en vue de frauder de multiples institutions financières, avec une peine pouvant aller jusqu'à 30 ans de prison pour chacun des chefs d'accusation qui la visent

Il lui a été demandé de remettre tous ses passeports et ses documents de voyage, et d'accepter le port d'un bracelet électronique. Elle doit par ailleurs être accompagnée par du personnel de sécurité lorsqu'elle quitte sa résidence de Vancouver et doit respecter un couvre-feu entre 23h00 et 06h00.

ats/jvia

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Donald Trump pourrait intervenir

Le président américain Donald Trump a déclaré mardi qu'il pourrait intervenir dans le cas de la dirigeante d'Huawei, arrêtée au Canada à la demande de la justice américaine, afin de préserver les négociations commerciales avec la Chine.

L'arrestation de Meng Wanzhou, directrice financière du géant des télécoms Huawei, avait provoqué la colère de Pékin, alors qu'une trêve dans la guerre commerciale sino-américaine venait d'être conclue.

"Tout ce qui est bon pour ce pays, je le ferais", a déclaré Donald Trump à Reuters, qui l'interrogeait sur la possibilité d'une intervention de sa part dans cette affaire.