Le service de voiturage avec chauffeur Uber interdit en Allemagne
Un tribunal de Francfort a décidé d'interdire au groupe américain Uber d'exercer ses activités de voiturage. Son système permet aux usagers de commander un chauffeur privé par le biais de ses applications Uber et UberPop sur smartphone.
Le service venu des Etats-Unis, qui a fait son entrée sur le marché allemand début 2013, a déjà été interdit dans plusieurs villes dont Berlin.
Appel annoncé
Mais le tribunal de Francfort juge que, comme l'application internet qui permet d'y accéder est la même partout, sa décision a une portée nationale. Il coûterait 250'000 euros (301'800 francs) à Uber par infraction constatée. La start-up californienne va faire appel.
La fédération de taxis BZP s'est félicitée du jugement qui "confirme totalement (son) appréciation juridique", à savoir que le transport de clients "ne peut pas se faire sans autorisation des pouvoirs publics et sans accréditation des chauffeurs".
Présent à Zurich depuis avril 2014, Uber devrait prochainement s'installer à Genève.
agences/pym
Taxis mobilisés
Collaboration entre particuliers
Les chauffeurs engagés par Uber, de simples particuliers dotés de leur propre véhicule, doivent répondre à certains critères avant d'être acceptés.
Uber maintient son service
Le service reste opérationnel dans le pays et la société va faire appel, a indiqué à l'AFP Pierre-Dimitri Gore-Coty, directeur Europe de l'Ouest d'Uber.
Pierre-Dimitri Gore-Coty n'est pas inquiet outre mesure. Aux Etats-Unis, "il y a un an et demi, nous avions les mêmes batailles", dit-il.
Uber est maintenant présent dans plus de 100 villes des Etats-Unis, 24 se sont ajoutées à la liste la semaine dernière.