"Nous avons bien avancé dans le processus de vente et nous serons en mesure d'en dire plus d'ici le milieu de l'été", a indiqué Mario Irminger mardi aux journalistes lors de la conférence de bilan.
Les magasins devraient continuer d'être opérés par leur personnel actuel, a-t-il expliqué.
Les discussions ont été menées rapidement, alors que Migros a annoncé sa volonté de se désengager de ces activités début février.
Processus moins avancé pour Mibelle et Hotelplan
Pour le fabricant de cosmétiques Mibelle et le voyagiste Hotelplan, le processus est engagé mais moins avancé, a précisé le responsable. L'espoir est de conclure les ventes d'ici la fin de l'année.
Pour les employés qui viendraient à perdre leur emploi, un plan social est prévu.
D'ici le milieu de l'année, Migros doit informer sur les décisions qui seront prises pour les enseignes Bike World, Do it + Garden, Micasa et Obi, qui font actuellement l'objet d'un examen.
ats/fgn
Bénéfice en chute
Le bénéfice net de Migros a été divisé par plus de deux et demi à 175 millions de francs, contre 459 millions un an plus tôt tandis que le résultat opérationnel (Ebit) s'est établi à 286 millions, après 628 millions en 2022.
Déjà annoncée début février, en même temps que la suppression prévue de 1500 postes, une importante correction de valeur de 500 millions de francs a grevé la performance. Les plus importants ajustement ont été ceux comptabilisé sur les immeubles, de 175 millions et sur les participations, de 110 millions, dont 60 millions pour Bestsmile et 50 millions pour l'industrie à l'étranger, a expliqué la directrice financière (CFO) Isabelle Zimmermannen lors de la conférence de bilan.
Une correction de valeur de 80 millions sur un projet informatique et une autre de 75 millions pour les marchés spécialisés se sont encore ajoutées, en plus de 60 millions pour d'autres éléments, dont 15 millions liés à Globus, a-t-elle précisé.
Déjà connu, le chiffre d'affaires a totalisé 31,95 milliards, en hausse de 6% sur un an.