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Moins de sel dans le pain des Suisses, pas dans le reste de leur cuisine

Notre alimentation est trop salée. [Fotolia - hriana]
Notre alimentation reste trop salée. - [Fotolia - hriana]
Le pain des Suisses est de moins en moins salé. Des progrès restent toutefois à effectuer car la population utilise toujours trop ce condiment, dont l'abus nuit à la santé, selon l'OMS.

Selon une enquête publiée vendredi, le pain artisanal ne dépasse plus la teneur en sel maximum recommandée.

L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), en collaboration avec les chimistes cantonaux et les inspecteurs des denrées alimentaires, a analysé 335 échantillons de pain bis et mi-blanc prélevés sur des produits de 171 boulangeries dans tout le pays. La teneur en sel a atteint en moyenne 1,46 g pour 100 g de pain, soit moins que le 1,5 g maximum recommandé.

Toujours 4 g de trop par jour

En 2011, une étude de la Haute école suisse d'agronomie faisait encore état de 1,74 g.

Toutefois, chaque personne absorbe en moyenne 9 g de sel par jour, soit plus que les 5 g recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Or, l'abus de sel peut favoriser les maladies cardiovasculaires. L'OSAV espère réduire la moyenne suisse à 8 g d'ici à fin 2016.

Les denrées alimentaires transformées représentent 70 à 80% de la consommation quotidienne de sel, les produits de boulangerie plus de 20%.

>> Ecouter ce sujet sur l'excès de sel dans le Journal du samedi d'avril dernier :

Carole Dougoud. [Sacha Horovitz]Sacha Horovitz
Passe-moi le sel… / Tout un plat / 26 min. / le 12 avril 2015

ats/ds

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