Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), seule une minorité des femmes actives qui doivent limiter leurs activités professionnelles parce qu'elles ont des enfants ou des adultes à charge souhaitent modifier cet état de fait.
Le volet "conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale" de l'enquête suisse sur la population active 2012, présenté jeudi par l'OFS, montre que ce souhait est encore plus rarement exprimé par des hommes.
Les hommes moins touchés
L'OFS relève aussi que, parmi les 353'000 personnes concernées, les hommes sont moins souvent restreints dans leur carrière. Seuls 11% des hommes âgés de 15 à 64 ans ont indiqué l'être, contre 25% des femmes.
Dans cette situation, une femme sur cinq voudrait travailler davantage. Les hommes préféreraient plus souvent travailler moins (9%) que plus (4,7%). Près de 130'000 personnes absentes du marché du travail en raison de charges privées aimeraient reprendre une activité professionnelle.
ats/fisf
Travail plus flexible pour les hommes
Les hommes bénéficient d'une plus grande flexibilité du temps de travail. Trois sur quatre (contre 67% de femmes) peuvent décaler généralement d'une heure le début ou la fin de leur journée de travail pour des raisons familiales.
Une bonne moitié des personnes actives (56%) peuvent obtenir à ce titre des journées entières de congé sans devoir puiser dans leur solde de vacances. Les femmes un peu plus facilement (59%) que les hommes (54%).
Un tiers de la population active concernée
En Suisse, 35% de la population âgée de 15 à 64 ans, soit 1,9 million de personnes ont régulièrement des enfants ou des adultes à charge.
Parmi eux, 86% des hommes et 69% des femmes ont également une activité professionnelle.