Publié

VS: Thomas Burgener évoque sa sortie de route

"Il faut assumer quand on fait une grande bêtise"
"Il faut assumer quand on fait une grande bêtise"
Le conseiller d'Etat valaisan Thomas Burgener a évoqué sa sortie de route survenue vendredi soir dans le canton de Vaud et due à un taux d'alcoolémie de 1,5 pour mille. Le chef de la Santé du canton du Valais a qualifié cet événement de grave.

Le ministre valaisan de la santé Thomas Burgener s'est endormi
au volant de sa voiture à Paudex et a fini sa route contre une
benne de chantier. Le conseiller d'Etat s'est aussitôt vu retirer
son permis de conduire. Interviewé par Alain Orange lors du 12:45
de la tsr, il a affirmé qu'il ne prendrait plus jamais le volant
après avoir bu de l'alcool.

« Une grande bêtise »

« Il faut assumer quand on fait une grande bêtise », a-t-il
souligné, répondant à la question de savoir s'il avait rendu son
accident public par souci de transparence. Evoquant les éventuelles
conséquences au niveau politique, le conseiller d'Etat a déclaré :
« dans ma vie personnelle, l'accident aura des conséquences. Parce
que je ne prendrai plus jamais le volant après avoir bu de l'alcool
(...). Je ne vois pas en quoi mon action politique est restreinte
par cet événement, événement que je qualifie de faux pas grave, il
est vrai ».



Répondant à la question de savoir si un élu devait servir de
modèle à la population, il a répondu: « chaque être humain peut
faire une faute et j'assume pleinement ce qui est arrivé ». Sur les
ondes de la Radio romande, il a notamment déclaré : « je n'aurais
pas dû prendre la voiture, mais après-coup, on est toujours plus
intelligent ».

Le couperet du 0,5 pour mille

Durcie en 2005 avec le passage au 0,5 pour mille, la législation
suisse prévoit que les individus dont le taux d'alcool dépasse 0,8
pour mille perdent leur permis durant trois mois au minimum. Cette
décision administrative est couplée à une peine de prison de trois
jours à trois ans ou à une amende pouvant atteindre 40'000
francs.



agences/het/hof

Publié

Précédents

Thomas Burgener n'est pas le premier homme politique valaisan à se retrouver confronté aux règles de la route. Début juin, Claude Roch, son homologue en charge de l'éducation et de la culture, a été flashé en excès de vitesse.

Récemment, c'est le conseiller d'Etat neuchâtelois Jean Studer qui s'est fait contrôler avec un peu d'alcool au volant. Précédemment, le conseiller aux Etats tessinois Filippo Lombardi s'était distingué à plusieurs reprises pour ses frasques au volant.

A Lausanne, c'est le chef de la police judiciaire qui avait été testé positif après avoir embouti quatre voitures en stationnement. Il avait 1,6 pour mille d'alcool dans le sang.