Les Latins interrompent plus souvent leurs études que les Alémaniques

Les statistiques sont paradoxales écrit mercredi le journal 20 Minutes. Les jeunes latins, Tessinois en tête, sont plus nombreux que les Alémaniques à obtenir une maturité. Mais ils sont aussi les premier à ensuite abandonner leurs études.

Selon le secrétariat d'Etat à la formation, c'est une question culturelle. Les Romands préfèrent la maturité à l'apprentissage, même si ils n'ont pas la fibre estudiantine. Et ils seraient souvent mal orientés.

Mieux valoriser l’intelligence pratique éviterait donc des vocations manquées. "A Genève, par exemple, 50% des gymnasiens sont en échec après la première année. La question d’une orientation mieux adaptée se pose", s'interroge le secrétariat.

Maurice Doucas et Patrick Chaboudez