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Maigre affluence pour la 111e édition du Marché-Concours de Saignelégier

Les chevaux se sont fait voler la vedette lors de la 111e édition du Marché-Concours. (photo d'archives) [Keystone]
Les chevaux se sont fait voler la vedette lors de la 111e édition du Marché-Concours. (photo d'archives) - [Keystone]
Quelque 42'000 personnes ont fait ce week-end le déplacement de Saignelégier (JU) pour la 111e édition du Marché-Concours, soit 10'000 de moins que l'an dernier.

La 111e édition du Marché-Concours est une fête "belle et rebelle", à l'image de la région, a déclaré le président de la Confédération dimanche à Saignelégier (JU). Didier Burkhalter venait sur place pour la première fois, mais c'est la 11e année d'affilée qu'un conseiller fédéral participait à la fête.

Malgré la météo au beau fixe dimanche, la pluie de la veille a dissuadé une partie du public. Le Marché-Concours a enregistré l'une des plus faibles affluences des dernières années, avec 42'000 visiteurs, selon les organisateurs, soit 10'000 de moins qu'il y a douze mois.

Une touche de Carnaval au cortège

La proximité de l’invité d’honneur, Bâle-Ville, n'a pas provoqué l'affluence espérée: les travaux sur la ligne CFF Bâle-Delémont, qui ont obligé les voyageurs à faire le détour d’Olten-Bienne, ont sans doute retenu des gens.

Dimanche, la foule était néanmoins présente pour les courses et le cortège. Ce dernier a été marqué par la prestation des invités bâlois, qui lui ont ajouté une touche de Carnaval.

ats/asch

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Les frontaliers au centre des discours

Lors de la partie officielle, le vote sur l'immigration du 9 février a ravi la vedette au cheval. Employeurs de frontaliers par excellence, Bâle-Ville et le Jura ont lancé un appel à la Confédération.

Les présidents respectifs des deux cantons, Charles Juillard et Guy Morin, ont insisté sur l’importance des travailleurs frontaliers pour les deux cantons. Charles Juillard a affirmé qu’un nouveau vote sur les relations entre la Suisse et l’Europe était "l’option la plus responsable".

Le ministre jurassien a ajouté que si un retour des contingents venait à se confirmer, il faudrait alors adopter une approche fédéraliste. Il serait en effet inacceptable que ceux qui ont refusé l’initiative soient les premiers à en souffrir, a-t-il plaidé.