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Une erreur "en été", clarifie la FIFA

Blatter est candidat à sa propre succession, même à 78 ans.
Blatter est candidat à sa propre succession, même à 78 ans.
Vouloir tenir une Coupe du Monde 2022 l'été au Qatar était une "erreur", a confié le patron de la FIFA Sepp Blatter à la RTS. Vendredi dans un communiqué, la FIFA a tenu à préciser que ce n'était pas l'émirat qui était en cause, mais bien le climat y régnant durant la saison chaude.

Invité du 19h30 jeudi, à moins d'un mois de la Coupe du Monde au Brésil, le président de la FIFA Sepp Blatter est revenu sur l'attribution du Mondial 2022 au Qatar. Le Valaisan juge que ce choix a été "une erreur" en raison du climat qui y règne l'été et pointe la responsabilité sur la pression politique de la France et de l'Allemagne. "Le rapport technique sur le Qatar indiquait qu'il faisait trop chaud pour y jouer, mais le comité exécutif de la FIFA, avec une majorité assez large, a décidé d'aller jouer au Qatar."

Le Mondial 2022 probablement en hiver

Concernant le déplacement du Mondial au Qatar en hiver, en raison des grandes chaleurs de l'été, il estime maintenant le fait "probable".

Sepp Blatter a refusé de parler d'un Mondial acheté par l'émirat. "Non, ça je ne le dirai jamais. C'est la poussée politique, celle de gouvernements, aussi bien la France que l'Allemagne." Revenant sur la réunion organisée par le président français de l'époque Nicolas Sarkozy, entre le président de l'UEFA Michel Platini et les autorités politiques qatariennes, le Valaisan dit ne pas avoir été choqué.

Par ailleurs, à moins d'un mois de la Coupe du Monde au Brésil, Sepp Blatter estime que les Brésiliens se laisseront entraîner par la fièvre du foot "dès que le premier coup de ballon sera donné au match d'ouverture".

"J'ai la volonté de continuer à la tête de la FIFA"

Le patron de la FIFA, qui est âgé de 78 ans, est candidat à sa succession en 2015. Il l'explique ainsi: "Je n'ai pas seulement l'envie, j'ai la volonté de continuer."

Sepp Blatter dit également écarter la possibilité que Michel Platini, qui fut naguère son "poulain", se présente contre lui: "Il ne le fera pas."

si/tai

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