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Nicole Büchler espère que ce sera "la bonne"

A 31 ans, Nicole Büchler dispute ses 4es Championnats du monde. [Jean-Christophe Bott]
A 31 ans, Nicole Büchler dispute ses 4es Championnats du monde. - [Jean-Christophe Bott]
"Un record personnel (qui signifierait record de Suisse) ou un zéro, tout peut arriver": c'est ainsi que Nicole Büchler décrit sa situation avant d'aborder les qualifications de la perche, lundi matin, aux Mondiaux de Pékin. Si elle évolue à son meilleur niveau, la Biennoise - un des 3 ou 4 principaux espoirs suisses en Chine - entrera en finale.

L'ancienne spécialiste de gymnastique rythmique affiche une constance au haut niveau qui impose le respect. Elle a pris part à 2 Jeux olympiques, dispute ses 4es Championnats du monde et détient un record national de très bonne facture (4m71), qui la situe au 12e rang sur la liste des engagées à ces Championnats. Sur le papier, elle a donc sa place en finale.

A ce jour, hormis en salle, aux Mondiaux indoor 2012, elle a cependant toujours échoué à se hisser dans une finale planétaire, parfois d'extrême justesse. "On évoque ces échecs, mais je rappelle que trois fois sur quatre, aux Mondiaux (salle et plein air), j'ai battu ou égalé mon record personnel", souligne la perchiste aux 11 titres nationaux.

A 31 ans, Nicole Büchler débarque à Pékin campée sur une base plus élevée que jamais, ayant affiché une belle régularité autour des 4m60, couronnée par sa première barre à plus de 4m70 - un déclic? - aux Championnats de Suisse à Zoug il y a quinze jours.

si/bao

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Büchler coachée par son mari

Nicole Büchler jouit à Pékin de la présence et du soutien de Mitch Greeley, à la fois mari et coach, qui l'aide avec son approche très directe et décomplexée à se poser moins de questions au moment de s'élancer. Lui-même perchiste de bon niveau niveau, l'Américain, qui devrait prochainement obtenir le passeport rouge à croix blanche, rêve de représenter la Suisse aux JO de Rio l'an prochain avec son épouse.

En attendant, le couple se coache mutuellement, dans un esprit d'échanges plutôt qu'en se donnant des consignes absolues, comme l'explique la Seelandaise. "Mon mari croit davantage en moi que moi-même", sourit-elle. A Pékin, Nicole Büchler devra aller puiser au fond d'elle-même les ressources qui lui permettraient de transformer ses doutes en force...