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"Même pour nous skieurs, il y a des enseignements à prendre en suivant le tennis"

Alors qu'il a entamé sa préparation physique, Loïc Meillard a apprécié son séjour au Geneva Open. [Geneva Open - Augusto Tomassetti]
Alors qu'il a entamé sa préparation physique, Loïc Meillard a apprécié son séjour au Geneva Open. - [Geneva Open - Augusto Tomassetti]
Invité à suivre le Geneva Open, le skieur Loïc Meillard évoque ce que représentent pour lui le tennis et les stars de ce sport. En confiant que celles-ci peuvent l'inspirer.

Sixième du classement général de la Coupe du monde, magnifique lauréat du géant de Schladming et vice-champion du monde de géant la saison passée, Loïc Meillard a quitté la neige pour le soleil et la terre battue genevois. Le Valaisan - il l'a bien précisé - ne cache pas son plaisir de suivre en "live" les quarts de finale du Geneva Open. "Je m'étais certes déjà rendu une fois à Roland-Garros pour des demi-finales dames, mais là c'est différent, nous glisse-t-il. La puissance mise par les joueurs, la rapidité des coups, franchement, c'est surprenant lorsqu'on se trouve au bord du court."

"J'ai un peu mal partout"

S'il est évidemment difficile de tirer des parallèles entre le tennis et le ski alpin, le skieur d'Hérémence ne cache pas que lui et ses homologues pourraient malgré tout s'inspirer parfois des as de la raquette. "Il est évident que la prise de risques est différente, sourit-il, mais nous pourrions effectivement prendre des enseignements, notamment sur la capacité qu'ont les tennismen à effacer ce qu'ils n'ont pas fait de bien juste avant. Parce que nous, généralement, lorsque nous entamons mal une manche, nous la terminons encore à l'envers (rires). Peut-être qu'on devrait s'inspirer de cette faculté à "tourner le truc", comme le font certains au cours d'un match."

Loïc Meillard, qui reconnaît suivre de temps en temps le tennis sans être pour autant un passionné, a pour sa part déjà entamé sa préparation physique pour l'hiver prochain. "J'ai un peu mal partout et cette journée à Genève est d'autant plus chouette qu'elle me permet aussi de me reposer", rigole-t-il encore. Est-ce pour lui plus dur de remettre le couvert sachant que la saison qui s'ouvrira fin octobre ne comptera ni Mondiaux ni JO? "Honnêtement, non ça ne change rien, répond-il. On est habitué à tout donner week-end après week-end, même lorsqu'il y a de grands événements, alors ce sera le cas en 2023/2024." Et tant que l'envie est là!

Arnaud Cerutti - @arnaud_cerutti

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