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"Je n'aurais pas pu plus mal jouer qu'au 1er set...", admet Taylor Fritz

Après un 1er set compliqué, Taylor Fritz a su s'adapter à la terre battue genevoise et à son adversaire pour se hisser en quarts de finale. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Après un 1er set compliqué, Taylor Fritz a su s'adapter à la terre battue genevoise et à son adversaire pour se hisser en quarts de finale. - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
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Taylor Fritz
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Marcos Giron
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Le 24 mai à 11:30
Tête de série 2 du Geneva Open, l'Américain Taylor Fritz était très attendu pour son entrée en lice contre son compatriote Marcos Giron. Après un 1er set raté, le quart de finaliste du dernier Wimbledon s'en est tout de même sorti (4-6 6-2 6-3). Pour son plus grand soulagement.

"Je vais être honnête avec vous: je n'aurais pas pu plus mal jouer que je ne l'ai fait lors du 1er set..." Même si parler à la presse n'est de toute évidence pas sa tasse de thé, Taylor Fritz (ATP 9) a eu le mérite de la franchise au moment de revenir sur son entrée en lice à Genève, où il n'avait encore jamais joué. "C'était très mauvais. Il me manquait des repères, de la confiance. Mais j'ai heureusement pu corriger le tir."

Tête de série No 2 du Geneva Open, l'Américain a dû se calmer un peu pour (re)trouver ses esprits et se diriger vers un quart de finale contre Ilya Ivashka. "Je me devais de mieux jouer, d'opérer de meilleurs choix sur le court" pose-t-il.

"Rafa proche de la retraite, c'est dingue"

Appelé à défier le Biélorusse jeudi à 13h00 sur le Central des Eaux-Vives, Fritz se prépare à un voyage vers l'inconnu. "Je n'ai jamais affronté Ivashka, je crois même ne m'être jamais entraîné avec lui et je ne connais rien de son jeu, soupire-t-il. Je vais certainement regarder quelques vidéos ce soir." Sans doute aura-t-il au moins l'appui du public genevois jeudi, comme cela a été le cas contre Giron. "J'ai effectivement reçu un superbe accueil, ceci alors que je n'étais jamais venu ici, lâche-t-il en exprimant pour la première fois un sourire. Cela valide tout le bien que j'avais entendu de ce tournoi."

Enfin, interrogé sur Roland-Garros, qui se disputera sans Rafael Nadal pour la première fois depuis 2005, l'Américain n'a pas souhaité évoquer ses propres chances ni parler des "nouveaux favoris". Tout juste a-t-il dit sa surprise de voir l'Espagnol tout proche de la retraite. "Le temps passe, les temps changent et quand on y pense, c'est totalement dingue", a-t-il conclu.

Arnaud Cerutti - @arnaud_cerutti

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