Le grand jour d'Andres Ambühl

"Ce record, je le dois à beaucoup de monde, à commencer par les 4 sélectionneurs (Ralph Krueger, Sean Simpson, Glen Hanlon, Patrick Fischer) que j’ai connus et qui m’ont fait confiance. Ensuite, il y a forcément ma famille, ma femme, qui a fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse vivre ma carrière de hockeyeur", reconnaît le Grison.

Belle longévité

120 matches! Pour l'attaquant de 38 ans, il s’agit d’une marque symbole de son incroyable longévité. Depuis ses débuts au Mondial 2004 en Tchéquie, Ambühl n’a manqué qu’une seule édition, celle de 2018, en raison d’une blessure.

L’attaquant (22 buts au total au Championnat du monde) a disputé la finale perdue de 2013 à Stockholm et rêve de sacre mondial avant de tirer sa révérence.

"J'ai connu toute l'évolution de cette équipe"

"J’ai connu toute l’évolution de cette équipe. Pendant des années on s’est contenté de viser les quarts de finale, mais sans jamais aller au-delà. En 2013, c’est la première fois qu’on est parvenu à franchir cet obstacle. Tout le monde s’est alors rendu compte que c’était possible de se qualifier pour le dernier carré. Et même d’aller au bout! Aujourd'hui, la Suisse manque encore de régularité par rapport aux meilleures nations, elle n’est pas capable de se battre chaque année pour les médailles", reconnaît Ambühl.

Helsinki, Steve Roth