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Finale du Top 10: dix champions, autant de vainqueurs possibles

Steve Guerdat s'était imposé en 2010 à Palexpo.
Steve Guerdat s'était imposé en 2010 à Palexpo.
Ils se tiennent de si près qu'aucun des engagés dans la finale du top-10 mondial, samedi au CHI de Genève, ne peut prétendre au rôle de favori. Seul Suisse en lice, Steve Guerdat visera un deuxième sacre.

Kent Farrington (USA/1). L'Américain est considéré comme le cavalier le plus rapide du circuit. Déjà victorieux de l'épreuve en 2015 sur Voyeur, Farrington caracole en tête du classement mondial après avoir enchaîné les victoires de prestige ces derniers mois.

Kevin Staut (FRA/3). L'élégant Kevin Staut est un modèle de monte. Quatrième l'an dernier, le Français, fraîchement élu à la présidence du Club des cavaliers de saut internationaux (IJRC) qui a justement créé la finale du Top 10, aura forcément une idée derrière la tête.

Peder Fredricson (SWE/4). Le Suédois est un sacré client. Il a été sacré champion d'Europe cet été et vice-champion olympique à Rio en 2016.

Harrie Smolders (NED/5). Dauphin de Fredricson aux Européens 2017, le Néerlandais a prolongé son plaisir tout au long d'un automne fructueux.

Maikel Van Der Vleuten (NED/6). A pas encore 30 ans, le Néerlandais, champion du monde par équipes en 2014, est un des plus grands talents du saut d'obstacles.

Lorenzo De Luca (ITA/7). Jamais encore un Italien ne n'était qualifié pour la finale du Top 10. L'honneur de cette première revient à celui qui porte en piste l'uniforme de l'armée de l'air italienne et qui a été très à son affaire début décembre à Paris.

Steve Guerdat (SUI/8). On ne mesure peut-être pas bien la taille de l'exploit: de 2008 à 2017, soit en dix éditions, Steve Guerdat aura disputé sept finales! Or on sait l'extrême difficulté de se maintenir dans un top10 en constante mutation - cinq qualifiés de 2016 ont disparu des radars et il n'y aura aucun Allemand au départ, une première dans l'histoire. Sacré en 2010 à Palexpo sur Jalisca Solier, le Jurassien rêve d'un bis cette année avec Hannah.

Eric Lamaze (CAN/9). Le Québécois, en s'imposant l'an dernier sur Fine Lady, avait signé "une des plus belles victoires de (sa) carrière". Eric Lamaze est un crack qui ne se laissera sûrement pas détrôner sans combattre.

Grégory Wathelet (BEL/10). Depuis qu'il a triomphé, en juillet, lors du plus prestigieux Grand Prix de la planète, celui d'Aix-la-Chapelle, le Belge vit un rêve. Et, comme il l'a déclaré à la presse une dizaine de jours avant le CHI de Genève, il n'a aucunement l'intention de se réveiller.

Scott Brash (GBR/14). Le Britannique a écrasé la concurrence pendant de longs mois, étant le maître incontesté du classement mondial. S'il a un tout petit peu reculé dans la hiérarchie, Brash reste le redoutable gagneur qu'il a toujours été, comme lors de la finale de 2014 remportée à Genève sur Hello Sanctos.

ats/adav

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CHI de Genève (7-10 décembre), le programme

Vendredi. Saut. 16h00: S/A en deux phases (compte pour le classement mondial). 19h15: S/A avec barrage (qualificatif pour le GP/compte pour le classement mondial). Dressage. 12h30: Grand Prix.

Samedi. Saut. 12h15: S/A de combinaisons avec barrage (qualificatif pour le GP/compte pour le classement mondial). 20h30: Finale du Top 10 (S/A en deux manches). A la suite: Grande Chasse (S/C, compte pour le classement mondial). Dressage. 08h15: Grand Prix spécial. 15h00: Reprise libre. Attelage. 10h30: barème C (qualificatif pour le GP). Cross. 17h45: cross indoor (au temps idéal).

Dimanche. Saut. 09h00: S/A progressive. 14h30: Grand Prix (S/A avec barrage/épreuve du Grand Chelem/compte pour le classement mondial). Attelage. 11h15: Grand Prix Coupe du monde (barème C en deux manches).