Cette victoire, acquise devant une formation qui n'avait pas encore concédé un seul but depuis le début de la saison, change tout. Elle remet l'équipe sur les bons rails dans ce groupe F après le nul (1-1) concédé devant l'Ajax à Amsterdam. Elle "lance" enfin sa saison après une mise en train plutôt laborieuse en Ligue 1. Elle renforce enfin la position de Laurent Blanc qui, semble-t-il, jouait très gros sur ce seul match.
"Ibra" n'était pourtant pas là
Sans Ibrahimovic blessé au talon et dans un système inhabituel en 4-2-3-1, le Paris Saint-Germain a mené à la pause en exploitant toutes les largesses de la défense catalane sur les balles arrêtées. A la 10e, David Luiz abusait Mascherano pour ouvrir le score. A la 26e, Verratti surgissait au second poteau pour reprendre victorieusement de la tête un corner de Thiago Motta. Trop court sur ce corner, ter Stegen n'a pas marqué des points dans le duel qu'il livre au Chilien Claudio Bravo pour la place de no 1 dans la cage du Barça.
Même si le FC Barcelone a exercé un ascendant très net et même si l'égalisation de Messi est tombée à l'issue d'une séquence extraordinaire, l'avantage à la mi-temps du PSG n'était pas scandaleux. Avec un Pastore inspiré et un Lucas capable à tout moment d'affoler la défense adverse, les Parisiens pouvaient présenter certains arguments. Et, surtout, démontrer que la vie était possible sans Zlatan Ibrahimovic.
Le PSG s'est accroché
Elle devenait même très belle avec le 3-1 inscrit par Matuidi à la 54e sur un centre de Van der Wiel. Mais comme en première période, le FC Barcelone marquait immédiatement après avoir concédé un but, cette fois par Neymar. La différence toutefois était importante: le PSG avait mené - un court instant - par deux buts d'écart. Les Parisiens pouvaient s'accrocher à ce 3-2 jusqu'au coup de sifflet final, notamment grâce à un sauvetage miraculeux de Marquinhos.
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