Vladimir Petkovic à la croisée des chemins

Le Tessinois a beau pouvoir présenter un bilan comptable déjà meilleur que celui de son prédécesseur Ottmar Hitzfeld - deux 8es de finale (Euro 2016 et Mondial 2018) contre un (Mondial 2014) - en ayant favorisé l'éclosion d'un jeu plus attrayant que l'Allemand, il doit se résoudre à cette popularité chancelante que lui monnaient public et médias.

Si elle ne gagne pas jeudi soir à Dublin, la Suisse se retrouverait au mieux toujours à 6 longueurs des Irlandais (qui comptent deux matches en plus) et, au pire, en cas de défaite, à 9. Avec alors la quasi-assurance de terminer derrière les Boys in Green au classement final - les deux premières places sont directement qualificatives - et donc le devoir de dépasser le Danemark (un point de plus avec un match en plus), qu'il faudra aller défier à Copenhague en octobre.

Un joker en cas d'échec

Le moindre faux pas pourrait déclencher un séisme autour et à l'intérieur d'une sélection nationale dont l'écosystème paraît vulnérable. Le refus de Xherdan Shaqiri de se mettre à disposition pour ce rassemblement, avec toutes les questions que cela soulève au sujet du management de Vladimir Petkovic, n'aide en rien dans cette affaire.

On rappellera tout de même que la Nati dispose d'un joker en cas d'échec dans ces éliminatoires. Dans ce cas-là, elle aurait une dernière chance de se qualifier dans un barrage en mars 2020.

ats/fg