La ville du Littoral devait accueillir l'an dernier une manche de la Coupe du monde mais elle est finalement montée en grade en reprenant les championnats d'Europe suite au retrait de la Russie. Ce sera la 2e édition à se disputer en Suisse après celle disputée au Tessin en 2018.
Toutes les courses se dérouleront en pleine ville de Neuchâtel, où 5 titres seront attribués: le relais mixte, les sprints par élimination et les sprints, chez les dames et les messieurs.
Trois médailles pour objectif
La délégation helvétique entraînée par Kilian Imhof s'est fixé comme objectif d'obtenir 3 médailles, mais elle aura fort à faire car l'opposition sera très étoffée à Neuchâtel. Parmi les meilleurs spécialistes du continent, seule la Danoise Maja Alm, championne du monde de sprint 2018, manquera à l'appel.
ats/btro
Daniel Hubmann et Matthias Kyburz comme fers de lance
La délégation helvétique sera composée de 20 athlètes, dont certains possèdent un palmarès conséquent. Le relais mixte est notamment détenteur du titre, mais deux noms sortent toutefois du lot: Daniel Hubmann, actuel champion du monde et d'Europe de sprint, et Matthias Kyburz, également champion d'Europe de sprint au Tessin en 2018 à égalité avec Hubmann. Ils seront logiquement favoris à Neuchâtel.
Une pause prolongée qui change la donne
La pause de plus d'un an a peut-être un peu modifié la hiérarchie à l'intérieur des équipes. Lors des championnats nationaux le week-end dernier à Zwingen (BL), la jeunesse a triomphé avec les titres de Simona Aebersold et Joey Hadorn. A Neuchâtel, la Seelandaise fera partie des favorites avec sa compatriote Elena Roos et la multiple championne du monde suédoise Tove Alexandersson. Pour sa part, le Bernois Hadorn devra évidemment se méfier des routiniers que sont Kyburz et Hubmann.