A Genève, locataire rime avec galère, surtout au moment de trouver un nouvel appartement. Les exigences des régies sont folles et certaines font même appel à des agences de détectives pour vérifier des dossiers. Ailleurs en Suisse romande, le marché déborde de logements au point que les régies draguent les potentiels locataires à coup de mois de loyers ou de charges gratuites, voire de meubles offerts. ABE plonge dans la jungle du marché romand de la location.
Recherche appartement, désespérément
Bonus de l'émission
Dans la jungle du marché de la location
La Suisse est une nation de locataires : 57,4% des Suisses sont locataires ou sous-locataires de leur logement. Selon les chiffres annuels de l’Office fédéral de la statistique, le taux de logements vacants est à la baisse. Mais cette baisse se dessine de manière très différente selon les régions de Suisse : il est par exemple beaucoup plus difficile de trouver un logement à louer à Genève qu’à Martigny. Dans cette ville, le nombre élevé de certaines catégories de logements disponibles sur le marché pousse les régies à trouver des moyens pour se démarquer de la concurrence. Le locataire hésitant se verra ainsi offrir, par exemple, une année de charges gratuites ou même le mobilier pour s’installer.
Qui dit pénurie de logements dit aussi chasseurs d’appartements. Moyennant finances, ils proposent à leurs clients de s’occuper de toutes les démarches nécessaires pour trouver un logement. ABE a rencontré les deux jeunes associés d’une start-up présente à Lausanne et à Genève.
Est-ce que les chasseurs d’appartements sont des intermédiaires intéressants ? Linda Bourget en parle avec Christophe Aumeunier, secrétaire général de la Chambre Genevoise Immobilière.
Dans un marché tendu, certains locataires peuvent être tentés de contourner les lois en vigueur pour en tirer avantage. Il arrive alors que des régies ou des propriétaires fassent appel à une agence de détectives pour produire des preuves utiles devant un tribunal des baux.
Dans quel cas cette pratique se justifie-t-elle ? La réponse de Christophe Aumeunier.
A côté du marché conventionnel, certains Suisses ont choisi de vivre dans des logements atypiques. ABE fait un pas de côté et vous propose de visiter une maison fabriquée avec des containers, un ancien transformateur électrique rénové en petite maison tout en hauteur ainsi qu’un voilier qui héberge un couple sur un lac de Suisse romande.
Actu conso
Cette semaine :
• Attention aux faux concours aux couleurs de la Migros.
• Selon deux nouvelles études, les sels d’aluminium dans les déodorants ont bien des effets toxiques et un potentiel cancérigène.
• Sur le site Digitec Galaxus, les clients peuvent suivre l’évolution des prix des produits dans le temps.
• Malgré l’interdiction de vente en Suisse, certains magasins proposent encore de la vaisselle en bambou dans leurs rayons.
• Les magasins Aldi ont annoncé qu’ils renoncent à faire de la publicité pour les fraises espagnoles en dehors de la saison des fraises suisses.
L’eau du robinet de Bussigny : vraiment consommable ?
Depuis plus d’une année, chez des habitants de Bussigny, l’eau qui coule des robinets est de couleur étrange. Certains se plaignent même de son goût ou de son odeur. Alors que se passe-t-il dans cette commune vaudoise ? L’enquête d’ABE.
En parallèle à ce reportage, ABE a fait analyser de l’eau sortie d’un robinet d’un habitant de la commune. Résultat : une teneur en fer de plus de 900 microgrammes par litre. Teneur près de 5 fois plus élevée que ce qu’autorise l’ordonnance sur l’eau potable. Comment la commune peut-elle affirmer que son eau est parfaitement conforme ? Les autorités entendent-elles intervenir auprès des régies des immeubles concernés par ce problème pour trouver une solution ? Linda Bourget en parle avec Claudine Wyssa, la syndique de Bussigny.